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Actualités - BIOGRAPHIES

CD - Hommage de José Cura à Verdi

Fêté à travers le monde pour ses rôles verdiens et pucciniens mais aussi pour ses incursions dans le répertoire français, le jeune ténor argentin José Cura est également l’un des très rares interprètes – à part entière – de l’opéra dit vériste. On écoute dans ce CD, fraîchement mis sur les étagères des discothèques, des passages tirés d’Aida, Don Carlos, Simon Boccanegra, La Traviata, Les deux Foscari, Macbeth, Un bal masqué, Le trouvère, La force du destin et Othello. On l’avait applaudi cet été à Baalbeck dans La Tosca de Puccini. On le retrouve cet hiver en CD (Erata disques) dans des arias choisies de Verdi. José Cura (chanteur, compositeur et chef d’orchestre) est considéré aujourd’hui comme l’un des artistes les plus complets de sa génération. En hommage au grand «maître», José Cura présente ce «récital» sur platine. L’année 2001 marque le centenaire de la mort de Verdi, survenue le 27 janvier 1901. Les nombreuses initiatives programmées dans le monde entier ( chez nous le festival d’ al-Bustan fait la part belle cette année au roi des compositeurs de bel canto) pour célébrer cet anniversaire permettront de réexaminer et mieux connaître un univers poétique qui ne cesse d’attirer publics et artistes. Ainsi, cet hommage discographique a été conçu pour apporter sa contribution à une connaissance approfondie de l’œuvre de l’art de Verdi. Pour présenter le programme de l’enregistrement, mais aussi les choix qui ont guidé et inspiré sa vision de l’univers verdien, voici la réponse de José Cura (à la fois ténor protagoniste du récital et chef d’orchestre) à une interview accordée à Giancarlo Landini où il est question de «la voix verdienne». «La voix verdienne, dit José Cura, est un mythe. On a beaucoup discuté, et aujourd’hui encore, pour tenter de définir la voix verdienne. En réalité, je crois que c’est une fausse question. Chercher la voix verdienne, c’est comme chercher le Saint-Graal…Cette recherche conduit à une grave erreur, qui consiste à déterminer un type de voix et à y adapter ensuite les personnages. Ce n’est pas ainsi que cela doit se passer. Les personnages existent, avec leur caractère et leur physionomie. Les artistes existent eux aussi, avec leur personnalité et leurs limites. Enfin – ou plutôt au commencement ? – il y a la partition écrite par le compositeur, géniale mais morte tant qu’on ne l’interprète pas. Interpréter, voilà peut-être le mot d’ordre. Il contient des implications infinies ; c’est une source de polémiques à n’en plus finir dont se nourrissent une foule de personnes : artistes, musicologues, journalistes, public… Interpréter : parole dont la signification ne connaît pas de répit. La voix juste ? La voix verdienne ? C’est peut-être celle qui, en donnant vie en profondeur au personnage, fait vivre le drame en en révélant la vérité, inépuisable, de chaque figure.»
Fêté à travers le monde pour ses rôles verdiens et pucciniens mais aussi pour ses incursions dans le répertoire français, le jeune ténor argentin José Cura est également l’un des très rares interprètes – à part entière – de l’opéra dit vériste. On écoute dans ce CD, fraîchement mis sur les étagères des discothèques, des passages tirés d’Aida, Don...