PATRIMOINE - La réserve naturelle des cèdres - de Tannourine en danger

La commission de protection de la réserve naturelle des cèdres de Tannourine s’est réunie hier avec M. Boutros Harb, député du Liban-Nord afin d’examiner les différents problèmes de la réserve, dont notamment la propagation d’une nouvelle maladie qui menace les cèdres de dessèchement et de mort. M. Harb a indiqué, à l’issue de la réunion, que la réserve naturelle de Tannourine constituait une richesse nationale et qu’il était prêt à appuyer les demandes de la commission. Il a précisé qu’il allait œuvrer pour renforcer le rôle de la commission. Le député du Liban-Nord a déclaré avoir contacté le ministre et le directeur général de l’Agriculture ainsi que celui du ministère de l’Environnement pour trouver des solutions aux problèmes de la réserve et principalement au nouveau microbe qui menace les cèdres de mort. «Selon les études effectuées par la commission, de nouveaux fonds sont nécessaires et doivent être débloqués», a ajouté M. Harb tout en indiquant que ces fonds seront ajoutés au projet de budget de l’an 2001. M. Nasri Kaawar, botaniste, professeur à l’Université américaine de Beyrouth (AUB), et membre de la commission a précisé que «des examens avaient été effectués sur de nombreux cèdres qui avaient montré des signes de desséchement». Il a déclaré que «les résultats préliminaires de ces examens indiquaient que la sécheresse était due à un nouveau genre de champignons». M. Kaawar a précisé que les résultats finaux ne seraient pas disponibles avant plusieurs semaines et a déploré le manque d’intérêt dont a souffert la réserve de Tannourine durant plusieurs années.