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Actualités - CHRONOLOGIES

Baabda - Le corps consulaire présente ses vœux au chef de l’État - Lahoud préconise le dialogue national pour consolider l’unité

Priorité à l’unité des rangs que seul un dialogue national est en mesure de conforter. C’est ce qu’on retient surtout des propos que le président de la République a tenus hier au palais de Baabda devant les membres du corps consulaire venus lui présenter leurs vœux à l’occasion du Nouvel An. Réitérant à peu de choses près ce qu’il avait dit lundi aux ambassadeurs accrédités à Beyrouth concernant les périls qui se profilent à l’horizon régional, le chef de l’État a insisté dans son discours sur «l’importance de l’unité des rangs en cette phase précaire de l’histoire du Liban». Il a souligné dans ce cadre la nécessité de ne pas se laisser «distraire par des questions marginales et par des polémiques irresponsables». Mais le président Lahoud a rappelé en même temps que le choix du dialogue national qu’il a fait depuis son accession au commandement de l’armée, «et qui a abouti à l’unification de l’institution militaire disloquée, demeure le choix adopté pour la consolidation de l’unité des Libanais». Il a mis l’accent dans ce contexte sur l’importance de la démocratie et de la liberté qui, selon lui, «sont les piliers des constantes nationales que les considérations personnelles ne pourront jamais ébranler». Pour le chef de l’État, il ne fait aucun doute par ailleurs que le Liban recouvrera sa souveraineté sur les fermes de Chebaa et qu’il obtiendra la libération de ses détenus dans les prisons israéliennes au courant de l’année. Et de réitérer l’attachement de Beyrouth au principe du territoire contre la paix énoncé à la conférence de Madrid en 1991. À ses yeux, «toute autre formule est vouée à l’échec». Le président de la République a demandé enfin aux diplomates présents d’inciter les États qu’ils représentent à «contribuer à la relance économique du Liban en y encourageant les investissements». La réponse de Habis Prenant la parole à son tour, le doyen du corps consulaire Joseph Habis s’est notamment félicité du «climat de liberté et d’intégrité» dans lequel se sont déroulées les dernières élections législatives, un climat «garanti par l’État sur instructions directes du président Lahoud», a-t-il précisé. Dans sa réponse à l’allocution du président de la République, M. Habis a en outre évoqué le problème des réfugiés palestiniens au Liban, affirmant à ce sujet : «Les consuls sont certains que la volonté libanaise qui a permis de libérer le Sud (de l’occupation israélienne) évitera au pays une implantation des réfugiés palestiniens». «Nous avons déjà informé les États que nous représentons de l’action diplomatique supervisée par le président de la République en vue de faire face à l’implantation, et nous avons requis leur appui au Liban au niveau des instances internationales», a ajouté M. Habis. Délégation du PSNS à Baabda D’autre part, le chef de l’État a reçu une délégation du Parti syrien national social dirigée par son nouveau chef Gebrane Arayji. Au terme de l’audience, celui-ci a notamment indiqué dans un communiqué que les entretiens ont porté sur «les répercussions négatives de la détérioration du climat confessionnel». Selon M. Arayji, une telle situation «n’entrave pas seulement l’efficience des institutions ; elle disperse aussi les efforts visant à renforcer la résistance du Liban face aux complots de l’ennemi sioniste».
Priorité à l’unité des rangs que seul un dialogue national est en mesure de conforter. C’est ce qu’on retient surtout des propos que le président de la République a tenus hier au palais de Baabda devant les membres du corps consulaire venus lui présenter leurs vœux à l’occasion du Nouvel An. Réitérant à peu de choses près ce qu’il avait dit lundi aux ambassadeurs...