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Actualités - CHRONOLOGIES

Bkerké - Hommage du patriarche à Hélou et Chamseddine - Sfeir : Pas de paix au Liban sans paix régionale

Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a souhaité hier «que l’an 2001 soit celui de la paix tant attendue, qui semble pour l’instant nous glisser entre les mains mais que nous finirons par obtenir et attraper fermement pour le faire pénétrer dans les cœurs. Alors il pourra éclore et faire bourgeonner l’amour, l’entente et le bonheur au Liban et à l’extérieur». Devant ses visiteurs de la famille Nehmé de Deir el-Kamar et en présence notamment du général Adonis Nehmé, Mgr Sfeir a poursuivi : «Nous savons qu’il n’y aura pas de paix au Liban sans paix régionale». Le prélat maronite a en outre reçu une délégation du village de Rmeich au Liban-Sud, qui lui a demandé d’intervenir en faveur de la libération du prisonnier Boutros Sélim Makhoul (65 ans), qui souffre de plusieurs maladies. Le président de la municipalité de Rmeich Élias Makhoul a fait part au patriarche de sa crainte que le prisonnier ne meure en prison. Également parmi les hôtes de Mgr Sfeir, l’inspecteur général à l’Inspection centrale Georges Choucair et une délégation d’habitants du village de Batha. Auparavant, le patriarche maronite avait célébré la messe à Bkerké, axant son sermon dominical sur l’importance et le rôle de l’éducation, avant de rendre un vibrant hommage au président Charles Hélou et au chef du Conseil supérieur chiite cheikh Mohammed Mehdi Chamseddine, tous deux disparus dans le courant de la semaine dernière. «Les deux grands Libanais que le pays a perdus la semaine dernière, l’ancien président de la République Charles Hélou et le chef du Conseil supérieur chiite, l’imam Mohammed Mehdi Chamseddine, étaient sûrement redevables à la bonne éducation que chacun d’eux a reçu au sein de sa famille, de son milieu social et de l’école à laquelle il a été. Cette éducation était pour beaucoup dans leur bonté, leur générosité, leur culture et leur esprit», a estimé Mgr Sfeir. «C’est ce qui a également permis à chacun d’eux de bien servir son pays, en semant les graines de l’amour dans les cœurs, en appelant à l’entente nationale, en publiant des œuvres de qualité et en attirant vers eux nombre d’admirateurs», a-t-il poursuivi. «Que leur perte soit compensée par leurs semblables et que les générations futures suivent le chemin qu’ils ont tracé», a-t-il conclu.
Le patriarche maronite, Mgr Nasrallah Sfeir, a souhaité hier «que l’an 2001 soit celui de la paix tant attendue, qui semble pour l’instant nous glisser entre les mains mais que nous finirons par obtenir et attraper fermement pour le faire pénétrer dans les cœurs. Alors il pourra éclore et faire bourgeonner l’amour, l’entente et le bonheur au Liban et à l’extérieur»....