Les FL appellent l’État - à la réconciliation et au dialogue -

Les Forces libanaises (FL dissoutes) ont regretté hier que l’affaire de la libération de leur chef, Samir Geagea, «soit actuellement évoquée par certains hommes politiques dans une perspective étroite et influencée par le passé, au moment où les Libanais désirent envisager les relations futures entre eux avec une nouvelle mentalité». «Certains ont oublié que les FL ont décidé de tourner la page de la guerre et d’ouvrir celle du dialogue et de l’entente, à travers leur appui aux accords de Taëf», a souligné le bureau politique du parti dissous dans un communiqué. Les FL ont estimé qu’ils «n’ont besoin du témoignage de personne» et que «ni eux ni leur chef ont des regrets en ce qui concerne le combat qu’ils ont mené pour la liberté et la souveraineté du Liban durant les années de guerre ou leur décision de participer au projet de la réconciliation et de l’entente pour mettre un terme à cette guerre». Les FL ont en outre indiqué «qu’il n’existe rien, dans leur projet politique, qui entre en contradiction avec le document d’entente nationale» adopté à Taëf et «qu’en dépit de la répression exercée par l’État à leur égard depuis 1990, ils n’ont jamais cherché qu’à intégrer le projet de l’État (…)». Le communiqué a enfin appelé l’État «à résoudre la crise politique interne en adoptant les projets d’entente et de réconciliation qui resteront orphelins sans les FL et leur leader».