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Actualités - CHRONOLOGIES

Opposition - Aoun attaque « les autorités - qui désirent nuire à ma réputation » -

L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a stigmatisé hier «certains hommes du pouvoir, présents aux plus hauts postes de l’État, qui n’ont plus d’autre prérogative que celle de nuire à la réputation des autres», en faisant allusion à la réouverture de son dossier judiciaire. «Le dossier en question n’est pas celui du général Aoun, mais celui du Liban entendu comme État, dont les institutions se sont transformées en paravent pour masquer les tares de ses dirigeants», a affirmé l’ancien commandant en chef de l’armée. Le général Aoun a estimé que le premier Cabinet Hoss constitué après la guerre avait pris des «décisions arbitraires» à l’encontre des membres du gouvernement de transition qu’il présidait, «appuyé en cela par les forces syriennes qui ont envahi la région libre, bafouant au passage les lois et la Constitution». Il a par ailleurs accusé «le pouvoir de cette époque, incarné par Hraoui, Hoss et Lahoud, d’avoir commis de véritables razzias au double plan moral et matériel en pensant que la position de force dans laquelle ils se trouvaient à partir du 13 octobre 90 leur assurerait une couverture éternelle». Il a également estimé que son dossier est «inexistant» et qu’il a été créé par des déclarations médiatiques pour nuire à la réputation du gouvernement de transition, puis «pour constituer une menace visant à l’empêcher de retourner au Liban». Le général Aoun a également stigmatisé la procédure qui consiste «à passer une personne en jugement et à la condamner avant la poursuite de l’enquête». «Les gens du pouvoir se cachent derrière les institutions» pour accuser, a-t-il indiqué. Critiquant enfin «les sources» anonymes, il a estimé que «l’état actuel du pouvoir au Liban constitue un obstacle à la renaissance du Liban, puisqu’il empêche toute entente entre les Libanais et sème la discorde au lieu de s’établir en tant que pionnier du dialogue».
L’ancien Premier ministre, le général Michel Aoun, a stigmatisé hier «certains hommes du pouvoir, présents aux plus hauts postes de l’État, qui n’ont plus d’autre prérogative que celle de nuire à la réputation des autres», en faisant allusion à la réouverture de son dossier judiciaire. «Le dossier en question n’est pas celui du général Aoun, mais celui du...