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Actualités - CHRONOLOGIES

Les projets concrets de coopération

Les ministres pakistanais qui ont accompagné le général Musharraf dans sa visite à Beyrouth ont débattu avec leurs homologues libanais les possibilités concrètes de coopération dans plus d’un domaine. Au ministère des Finances, il a notamment été question de l’organisation d’une visite à Islamabad d’hommes d’affaires libanais qui se rendraient compte sur le terrain des opportunités d’investissements dans le pays. C’est ce qu’a indiqué le ministre Fouad Siniora avant de laisser la parole à son homologue Shaukat Aziz. Ce dernier a indiqué que l’entretien avait essentiellement porté sur «le développement des relations économiques avec le Liban dans la mesure où ce pays jouit d’une situation privilégiée dans la région. Il est donc susceptible de constituer une plate-forme pour l’exportation des produits pakistanais en direction d’autres pays», a-t-il déclaré. D’autre part, M. Aziz a estimé que la présence du Premier ministre Rafic Hariri au pouvoir encourageait les autorités de son pays à promouvoir la coopération avec le Liban. Il a appuyé dans ce cadre la politique financière et économique du président du Conseil. Au ministère des Télécommunications, le ministre de la Science et de la Technologie Attaur-Rehman a insisté sur l’importance d’une collaboration bilatérale en ce qui concerne surtout le développement du net. «On pourrait envisager à nous deux d’offrir des services rapides et de qualité dans ce domaine», a-t-il précisé. Et de se demander : «Comment expliquer qu’environ le tiers de l’humanité détient au moins 70 % des ressources pétrolières dans le monde et que, malgré cela, son PIB n’est même pas égal au tiers du PIB japonais ?» Pour M. Attaur-Rehman, la réponse est simple : c’est le retard du monde musulman dans les domaines scientifique et technologique qui fait la différence. Reçu au palais Bustros par le ministre des AE p.i. Mohammed Abdel Hamid Beydoun, en l’absence de M. Mahmoud Hammoud, qui se trouve à Tunis, le chef de la diplomatie pakistanaise Abdul Sattar a soutenu «les efforts diplomatiques déployés par le Liban pour récupérer la partie de son territoire occupée par Israël», en l’occurrence, les fermes de Chebaa. Au ministère de l’Économie, Bassel Fleyhane s’est entretenu avec son homologue Razzak Dawood qui a notamment souligné l’importance de l’industrie textile au Pakistan. M. Fleyhane a apporté dans ce cadre les précisions suivantes : «70 % des importations pakistanaises au Liban sont des produits textiles». Selon lui, le Liban peut exporter de son côté des produits qui n’existent pas au Pakistan comme l’huile d’olive. Le marché est d’autant plus intéressant que le Pakistan compte 130 millions d’habitants.
Les ministres pakistanais qui ont accompagné le général Musharraf dans sa visite à Beyrouth ont débattu avec leurs homologues libanais les possibilités concrètes de coopération dans plus d’un domaine. Au ministère des Finances, il a notamment été question de l’organisation d’une visite à Islamabad d’hommes d’affaires libanais qui se rendraient compte sur le...