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Actualités - REPORTAGES

SOCIÉTÉ - L’orphelinat islamique n’a cessé d’évoluer depuis sa fondation - Un havre de paix pour les plus démunis

L’orphelinat islamique appartient à un monde qu’on ne peut ignorer, une institution sociale qui vient en aide aux plus démunis, en conformité avec l’esprit et les lois fondamentales du Coran. Tout a commencé quand, durant la Première Guerre mondiale, un groupe de personnalités dévouées s’est dépensé sans compter pour porter secours aux orphelins fortement éprouvés par la guerre. C’est grâce à cette initiative qu’un petit orphelinat situé dans le quartier de Zokak el-Blat à Beyrouth a vu le jour en 1917. Aujourd’hui, le siège de l’orphelinat est situé à Tarik el-Jédidé. Depuis sa fondation, ce petit orphelinat n’a pas fini d’évoluer et de se transformer. De Dar el-Aytam el-Islamiyah en 1932, il est devenu les Institutions des œuvres sociales au Liban, en 1972, répondant aux besoins de plus en plus grandissants de la communauté. Mis à part les orphelins et les enfants abandonnés, l’institution se charge aussi des sourds-muets, des malentendants, des handicapés, des retardés mentaux, des vieillards, de tous ceux qui restent sans attaches dans une société moderne qui a souvent tendance à les négliger quelque peu. Cette aide humanitaire répond à beaucoup de défis. L’institution assure, en effet, non seulement un logement et des repas chauds aux plus démunis et aux laisser-pour-compte, mais également une éducation spécialisée, un enseignement scolaire et des soins de santé assurés par un corps médical composé de sept médecins assistés par des infirmiers compétents. Parallèlement, une formation professionnelle qui s’étend sur deux années d’études est adaptée aux aptitudes et aux besoins de chaque personne bénéficiaire, le tout reposant sur la diffusion des valeurs morales inculquant aux jeunes les principes religieux et renforçant leur appartenance et leur identité nationales. Cette association (Institutions des œuvres sociales du Liban) n’est nullement isolée à l’échelle du pays et de la région. Elle a réussi à tisser tout un réseau de relations philanthropiques et humaines avec des Organisation non gouvernementales (ONG) arabes. Ce réseau de relations a prouvé son efficacité aussi bien au niveau des ONG que sur le plan des organismes gouvernementaux. L’approche suivie dans cette action sociale donne à cette fondation un visage profondément humain, se détachant des intérêts purement communautaires. L’institution s’est fixé pour cible l’homme souffrant ou délaissé. L’orphelinat islamique est considéré actuellement comme la plus grande institution caritative du Liban. Autonome, il est dirigé par un conseil d’administration formé de 16 membres bénévoles. La gestion quotidienne est assurée par 450 employés sous la houlette paternelle de M. Mohamed Barakat. Les Institutions des œuvres sociales au Liban dépendent en majeure partie du soutien financier du ministère des Affaires sociales et de la générosité des particuliers qui s’avère nécessaire pour subventionner les dépenses de leurs 34 institutions sur tout le territoire libanais. Ces donations prennent de plus en plus d’ampleur. Elles se sont élevées à 8000 environ durant le mois de ramadan, mois de solidarité, d’entraide et de soutien aux plus démunis. Un exemple à suivre.
L’orphelinat islamique appartient à un monde qu’on ne peut ignorer, une institution sociale qui vient en aide aux plus démunis, en conformité avec l’esprit et les lois fondamentales du Coran. Tout a commencé quand, durant la Première Guerre mondiale, un groupe de personnalités dévouées s’est dépensé sans compter pour porter secours aux orphelins fortement éprouvés...