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Actualités - CHRONOLOGIES

SANTÉ - L’origine de la pollution - à Machghara n’a pas été établie - L’existence de cas d’hépatite A - officiellement confirmée

Le ministère de la Santé a confirmé hier dans un communiqué l’existence de 15 cas d’hépatite virale A à Machghara, dans la Békaa-Ouest, alors qu’un médecin légiste de la région a fait état de 28 cas dont 9 ont nécessité une hospitalisation. Les autres personnes malades, a-t-il précisé, sont soignées à domicile. Quel que soit le nombre précis de cas détectés, il reste que la contamination virale décelée dans la localité de Machghara risque de prendre les proportions d’une épidémie que le ministère de la Santé s’efforce de circonscrire. Jusqu’à présent, ce département ne s’est toujours pas prononcé sur les causes de ce début d’épidémie bien qu’il soit pratiquement établi que la contamination virale a été causée par l’eau potable polluée de la région. Du moins, c’est ce que les médecins légistes de la région avaient annoncé dimanche, lorsque les premiers cas ont été détectés à Machghara. Les victimes sont, pour la plupart, âgées de 5 à 16 ans. Une équipe du Centre de prévention médicale du ministère de la Santé se trouve depuis hier matin dans ce village de la Békaa-Ouest pour suivre sur le terrain l’évolution de la maladie, mais aussi pour prendre des échantillons de l’eau potable du village, notamment dans les écoles. Selon diverses sources médicales concordantes, l’eau du robinet comporte d’importants risques de contamination dans la mesure où les eaux usées se mêlent souvent, dans plusieurs régions libanaises, aux sources d’eau potable. Les risques de contagion augmentent en raison d’un manque d’hygiène. L’hépatite virale A peut aussi être contractée par la viande polluée, les fruits de mer ou les légumes qui ne sont pas bien lavés ou qui ont été irrigués par une eau sale, selon les mêmes sources. Le ministère de la Santé, qui doit se prononcer dans les tous prochains jours sur les causes de cette épidémie, a précisé dans son communiqué qu’à l’heure actuelle, la vaccination contre l’hépatite A ne permet pas d’enrayer l’épidémie, du moment que les effets du vaccin ne se font sentir qu’un mois après avoir été administré. Il a toutefois exhorté la population à respecter rigoureusement les règles d’hygiène pour réduire, autant que possible, les risques de contamination. Mais le problème est que l’eau potable est polluée dans plusieurs régions libanaises par l’infiltration des eaux usées et que le ministère de la Santé n’a toujours pas fait savoir ce qu’il compte entreprendre au cas où il serait établi que l’hépatite virale A est due à la pollution de l’eau potable. De sources médicales, on a précisé hier que des cas de jaunisse ont été détectés depuis plusieurs mois dans plusieurs zones du Liban.
Le ministère de la Santé a confirmé hier dans un communiqué l’existence de 15 cas d’hépatite virale A à Machghara, dans la Békaa-Ouest, alors qu’un médecin légiste de la région a fait état de 28 cas dont 9 ont nécessité une hospitalisation. Les autres personnes malades, a-t-il précisé, sont soignées à domicile. Quel que soit le nombre précis de cas détectés,...