«Qui veut aller loin ménage sa monture», prétend un ancien proverbe, que serait-ce alors de sa propre santé ? Or, plus les troubles sont repérés et soignés tôt, plus les traitements ont de chances de réussir. D’où l’importance et l’intérêt des bilans annuels de santé. État général Cette consultation se fait chez le généraliste et comporte une auscultation pulmonaire et cardiaque, la palpation de l’abdomen, l’examen cutané et articulaire. À partir des résultats, le médecin peut demander des examens supplémentaires, s’il le juge opportun (bilan sanguin, radiographie pulmonaire, électrocardiogramme). Le contrôle de la tension artérielle sert à dépister une éventuelle hypertension (au-dessus de 16/9) liée parfois au stress, à des erreurs d’hygiène ou de diététique, dont l’alimentation trop salée. Mais aussi à un diabète ou à des lésions rénales devant être surveillées de près (tous les trois mois). Le bilan lipidique comporte le dosage du cholestérol, devant être effectué une fois par an, à partir de la quarantaine, souvent plus tôt dans les cas d’hypercholestérolémie familiale. À savoir : un taux élevé de lipides dans le sang peut entraîner une athérosclérose. La numération de la formule sanguine (NFS) mesure la quantité des globules rouges et des globules blancs dans le sang. Cette prise de sang permet de déceler une éventuelle anémie, une infection ou la présence d’un parasite. La vitesse de sédimentation (VS) peut révéler une infection ou une maladie chronique. Mais un rhume, parfois, peut accélérer la sédimentation. Cet examen donc n’étant pas très fiable, le médecin traitant peut demander un examen supplémentaire s’il le juge nécessaire. Cet examen révélant un taux élevé indique la présence d’une inflammation chronique. L’examen d’urine, enfin, permet de dépister un diabète, une infection urinaire, un problème rénal.