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Actualités - CHRONOLOGIES

Hoss : Sagesse et pondération -

Les premières réactions officielles à la suite du décès de l’ancien président de la République Charles Hélou n’ont pas tardé. Parmi elles, celle de l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, qui, après avoir fait part de sa tristesse, a déclaré que le défunt «était un grand parmi les grands hommes qui ont fait l’histoire du Liban». Pour lui, le président Hélou «a été le témoin, au cours de son mandat, d’événements de la première importance, tant sur la scène locale que régionale, et il est constamment demeuré un exemple à suivre dès lors qu’il s’agissait d’assumer des responsabilités nationales». Affirmant enfin que «l’histoire allait retenir la sagesse, le sérieux et la pondération qui caractérisaient le mandat, à la magistrature suprême, du président Hélou», M. Hoss a présenté à la famille du défunt ses sincères condoléances. Le ministre de l’Industrie, Georges Frem, a pour sa part salué la mémoire de l’ancien chef de l’État, rappelant tout ce qu’il avait apporté au monde arabe comme à l’espace francophone. «Il avait choisi d’habiter la ville de Jounieh, et au cours de ses dernières années, il a été un créateur brillant, le témoin des valeurs traditionnelles libanaises ; et lui, en vrai chrétien croyant, il gardait la foi en la coexistence et l’unité des Libanais», a déclaré M. Frem. «Le voilà qui nous quitte alors que le Liban est à l’aube d’une nouvelle ère, une ère qui lui permettra de retrouver sa dignité et sa souveraineté, ainsi que la dignité de ses habitants et le rôle de ces derniers au sein du monde arabe, et notre seule consolation est qu’il verra sûrement un nouveau et lumineux Liban», a prédit le ministre de l’Industrie. Quant à son collègue des Travaux publics et des Transports, le ministre Négib Mikati, il a rappelé que le président défunt «a donné, sans compter, au Liban ; que ce soit en politique ou sur le plan de la culture, de la civilisation ou de la presse. Assumant de grandes responsabilités au cours de périodes difficiles, il a su mener le bateau-Liban à bon port, et avec son départ, c’est une des lumières du Liban qui s’éteint», a-t-il déclaré. «Il était, à la présidence, l’homme des positions nationales ; au ministère, l’homme des responsabilités ; à la députation, le porte-parole des espérances de ses électeurs, et à l’information, le défenseur du mot, de la démocratie et des libertés ; nous retiendrons du président Hélou l’homme qui a consacré la dernière partie de son existence à l’humanitaire, à donner un peu de joie aux plus misérables de nos concitoyens», a ajouté M. Mikati. Et le ministre des Travaux publics de conclure : «Il s’en va, alors que nous avons, plus que jamais, besoin de sa pensée, de son esprit, de sa sagacité. Mais il restera en nous, puisqu’il est à lui seul une école de patriotisme et de fidélité». Quant aux présidents de l’Ordre de la presse et du syndicat des rédacteurs, Mohammed Baalbaki et Melhem Karam, ils ont rendu un vibrant hommage au président défunt : «Il a commencé au journal “Le Jour” et puis il a étudié le droit, devenant ainsi un chevalier du mot, dit comme écrit. Il a été ambassadeur au Vatican, au contact de l’universel, comme à celui de l’homme. Député, ministre puis président de la République, il a toujours été, pour le Liban, l’homme qu’il fallait à la place qu’il fallait, la sagesse du visionnaire. Il avait le charisme de l’homme d’État», ont déclaré les deux hommes. Enfin, les députés Nicolas Fattouche et Émile Lahoud ont tous deux fait part de leur «immense tristesse», louant les qualités du président défunt et rappelant que son souvenir restera «immortel».
Les premières réactions officielles à la suite du décès de l’ancien président de la République Charles Hélou n’ont pas tardé. Parmi elles, celle de l’ancien Premier ministre, Sélim Hoss, qui, après avoir fait part de sa tristesse, a déclaré que le défunt «était un grand parmi les grands hommes qui ont fait l’histoire du Liban». Pour lui, le président Hélou...