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Actualités - BIOGRAPHIES

L’hommage de Lahoud : - un symbole de patriotisme -

«Le Liban a perdu, en la personne du président Charles Hélou, un homme d’État de première catégorie qui a occupé la magistrature suprême dans des circonstances délicates. Il a ainsi réussi, par sa sagesse et sa sagacité, à éviter au pays des soubresauts dont les répercussions négatives auraient pu être indélébiles. Au cours du mandat du président Hélou, la présence et l’impact du Liban, tant sur la scène arabe qu’internationale, ont été exceptionnels, et les relations tissées par le défunt avec beaucoup des grands de ce monde ont renforcé le rôle du Liban et de tous les Libanais». C’est par ces mots que le chef de l’État, le général Émile Lahoud, a réagi à la suite du décès de l’ancien président de la République, Charles Hélou, mettant principalement l’accent sur «la fidélité, le dévouement, l’objectivité et le dynamisme» dont faisait montre Charles Hélou. «Le monde arabe, quant à lui, perd avec le décès de l’ancien chef de l’État un de ses présidents qui a particulièrement œuvré pour une solidarité panarabe : par ses positions rassembleuses notamment, celles qu’il a prises, au nom du Liban, lors des nombreux sommets des pays arabes par exemple. Quant aux pays amis, ils ont perdu un homme qui a tant fait pour mettre en avant le rôle trait d’union du Liban, entre l’Orient et l’Occident, entre leurs civilisations. Au sein de l’organisation des pays francophones notamment, le président Hélou a été à l’origine de prises de position pionnières, ce qui l’a mené à y occuper certains postes de haute responsabilité au cours desquels il a pu asseoir des bases de travail grâce auxquelles les pays membres ont accru leur présence et affermi leur coopération. Et le président Hélou aura toujours souhaité assister à cet événement extraordinaire dont s’enorgueillit le Liban, à savoir l’organisation du prochain sommet de la francophonie», a ajouté le général Lahoud. «Il n’en demeure pas moins que le président Hélou, avant et après la magistrature suprême, aura été un être humain aimant, sincère, fidèle ; un homme de bon conseil qui a accordé au travail humanitaire un pan important de sa vie. Il a ainsi été le président, actif ou honorifique, de plusieurs associations à caractère humanitaire, s’occupant des pauvres et des miséreux, des orphelins et des errants, des vieillards et des enfants. Je salue sa mémoire, elle restera immortelle dans les esprits, les âmes et les cœurs ; et à l’instar de nos grands hommes disparus, le président Hélou demeurera un symbole de patriotisme, de fidélité et de don de soi», a conclu le chef de l’État.
«Le Liban a perdu, en la personne du président Charles Hélou, un homme d’État de première catégorie qui a occupé la magistrature suprême dans des circonstances délicates. Il a ainsi réussi, par sa sagesse et sa sagacité, à éviter au pays des soubresauts dont les répercussions négatives auraient pu être indélébiles. Au cours du mandat du président Hélou, la...