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Actualités - CHRONOLOGIES

WEB-CULTURE - La collection-musée de la fondation J-E Berger - À la rencontre des trésors de l’art mondial

C’est une histoire de profonde complicité intellectuelle posthume entre un père et un fils, les deux historiens, les deux passionnés d’art et des formes de l’expression humaine. À la mort de son fils Jacques-Édouard, en 1993, le Lausannois René Berger, 80 ans, a découvert l’immense collection de 100 000 diapositives que l’archéologue avait réunies en trente ans de voyages à la découverte de l’art et de la beauté du monde. Féru de nouvelles technologies, convaincu que nous sommes désormais «dans l’ère de la techno-culture», que la technique est constitutive du processus culturel, René Berger a décidé de rendre ce trésor accessible non pas dans une galerie, pour le prix d’un billet d’entrée, mais sur le Web, pour le coût d’une connexion téléphonique. «Cette technologie, affirme-t-il, est en train de transformer les notions de temps et de culture, et de ressusciter un sens du sacré». Appuyé par un spécialiste de l’EPFL, Francis Lapique, René Berger a ainsi créé les Trésors de l’art mondial, un musée virtuel d’une qualité extraordinaire, où l’on peut approcher les civilisations anciennes par les voies les plus diverses (y compris un itinéraire initiatique virtuel dans un temple de la vallée du Nil) et les solutions techniques les plus audacieuses. L’objectif principal de ce site est de «promouvoir la découverte et l’amour de l’art». Grâce aux quelque 100 000 diapositives que possède la Fondation Jacques-Édouard Berger, toutes consacrées à l’art et comprenant les principales civilisations, celles entre autres de l’Égypte, de la Chine, du Japon, de l’Inde, de l’Europe, une nouvelle approche de l’art est proposée. «Tirant parti de la spécificité multidimensionnelle du réseau, notre propos est de jeter à la fois une nouvelle lumière sur l’art et la façon de le contempler. À la différence de la manière habituelle, qui consiste surtout à établir de banques de données dans une perspective historique ou documentaire, notre ambition est de concevoir et de réaliser une approche originale pour chaque parcours en prenant en compte et en soulignant à chaque fois un trait particulier afin non seulement de fournir de l’information, mais de susciter une expérience nouvelle en accord avec une nouvelle technologie», souligne René Berger. Un regard partagé est constitué d’une part de la collection d’œuvres d’art de J-E Berger, qui se trouve actuellement en prêt à Lausanne au Musée de design et d’arts appliqués contemporains, et d’autre part des textes qui témoignent de sa passion de collectionneur. La «homepage» se présente sous forme de tableau. Les différentes entrées que sont les aperçus, les thèmes, l’encyclopédie sonore, les essais et l’iconothèque sont indépendantes tout en se voulant complémentaires. Chaque mois, la section «Découverte ou Serendipity» présente un nouvel aspect de la collection. Ce mois-ci, découvrez les collections de l’art de Chine dans les musées du monde entier. Une version de ce site est également accessible en anglais.
C’est une histoire de profonde complicité intellectuelle posthume entre un père et un fils, les deux historiens, les deux passionnés d’art et des formes de l’expression humaine. À la mort de son fils Jacques-Édouard, en 1993, le Lausannois René Berger, 80 ans, a découvert l’immense collection de 100 000 diapositives que l’archéologue avait réunies en trente ans de...