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Actualités - CHRONOLOGIES

de l’école de Taalabaya - Le juge des référés décide - la suspension des travaux -

L’école St-Élie des jésuites à Taalabaya n’en a pas fini avec l’EDL. Les 1 154 élèves ont retrouvé leurs classes sans que le problème de l’installation d’un pylône de haute tension dans la cour ne soit réglé. L’élément nouveau est toutefois la décision du juge des référés de Zahlé, datée du 4 janvier, dans laquelle ce dernier décide la suspension des travaux, car «ils mettent en danger la sécurité des élèves». Il s’agit sans conteste d’une décision courageuse qui permettra à l’école et à son avocat de gagner un peu de temps en attendant la décision finale du Conseil d’État. Hier, Me Melhem Khalaf a présenté un nouveau dossier à ce Conseil, expliquant les menaces pour la santé des élèves que représente l’installation d’un tel pylône dans la cour de l’école. Pour accréditer ses dires, il se réfère à des publications étrangères qui s’étendent longuement sur l’ionisation de l’atmosphère provoquée par le pylône de haute tension dans un rayon de 400 mètres. L’affaire est d’autant plus étonnante que l’avocat de l’école a soumis à l’EDL un projet de rechange établi par des ingénieurs et qui prévoit une déviation de 76 mètres dans le tracé du pylône. Cette déviation permettrait de faire passer les câbles dans un terrain de 60 000 m2, évitant la cour de l’école et 5 immeubles habités. Elle ne coûterait pas plus cher à l’EDL que les frais d’expropriation qu’elle devra payer à l’école. Malgré cela, l’EDL s’entête et l’entrepreneur chargé des travaux – qui bénéficie apparemment de puissants appuis politiques – s’impatiente. La décision du juge des référés est sans doute une grande victoire pour ceux qui souhaitent protéger l’éducation au Liban, surtout les écoles gratuites qui existent pour servir les couches les plus démunies de la société, mais c’est au Conseil d’État qu’appartient la décision finale.
L’école St-Élie des jésuites à Taalabaya n’en a pas fini avec l’EDL. Les 1 154 élèves ont retrouvé leurs classes sans que le problème de l’installation d’un pylône de haute tension dans la cour ne soit réglé. L’élément nouveau est toutefois la décision du juge des référés de Zahlé, datée du 4 janvier, dans laquelle ce dernier décide la suspension des...