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Actualités - CHRONOLOGIES

TRANSPORTS - Double police d’assurance, restrictions sur les déplacements - Les chauffeurs de taxi libanais protestent contre - les « mesures discriminatoires » syriennes

Une récente décision des autorités syriennes a grandement indisposé les chauffeurs de taxi libanais. En effet, il leur est désormais interdit d’entrer en territoire syrien munis d’une seule assurance libanaise, et doivent contracter séparément une police auprès de la Société d’assurance publique syrienne s’ils veulent passer la frontière. Il faut préciser que les voitures privées également doivent payer des charges à leur entrée en Syrie, même si les sommes ne sont pas similaires à celles réservées aux taxis. Ces nouvelles mesures, applicables dès le 1er janvier 2001, ont suscité la colère des chauffeurs de taxi qui s’estiment être victimes d’une injustice. En effet, les taxis-service libanais ont le choix de payer l’équivalent de 64 dollars par mois, de 118 dollars pour trois mois ou de 270 dollars par an pour obtenir une assurance valable pour la Syrie. En comparaison, leurs homologues jordaniens ne versent que l’équivalent de 85 dollars par an, alors que les Irakiens ne payent que 20 dollars par an. Pourquoi les chauffeurs de taxi libanais ne sont-ils pas traités sur le même pied d’égalité que les autres chauffeurs arabes ? Ils se posent aujourd’hui cette question, surtout à la lumière des «relations privilégiées» entre les deux pays… Est-il possible que la notion de «privilège» diffère d’un pays à l’autre ? Que nous ne la comprenions pas de la même façon ? Auparavant, les chauffeurs libanais ne payaient que 208 dollars par an pour une police valable dans les deux pays couvrant également les passagers. Aujourd’hui, la somme qu’ils doivent à l’État syrien pour avoir le droit de passer la frontière est non seulement plus élevée et réservée à ce seul pays, mais elle ne concerne que le véhicule. Sans compter que les malheureux doivent encore s’acquitter de charges supplémentaires pour s’assurer au Liban ! Outre ces nouveaux ennuis administratifs et financiers, en cas d’accidents en Syrie, la procédure pour se faire rembourser ne serait pas de tout repos, laissent entendre les mécontents. Inquiets et furieux, les chauffeurs de taxi ont formé hier une délégation qui a été reçue par le Premier ministre, M. Rafic Hariri. Celui-ci leur a promis de traiter au mieux l’affaire avec les autorités syriennes, mais leur a demandé un délai de deux mois pour s’en charger. Entre-temps ils auront rencontré le ministre des Transports Najib Mikati, ce matin. Il reste que les chauffeurs de taxi qui effectuent des allées et venues si fréquentes en Syrie se demandent pourquoi ils y subissent un traitement qui les désavantage si clairement. Surtout quand ils sont empêchés de circuler librement dans la capitale syrienne, ce qui n’est pas le cas de leurs homologues syriens au Liban…
Une récente décision des autorités syriennes a grandement indisposé les chauffeurs de taxi libanais. En effet, il leur est désormais interdit d’entrer en territoire syrien munis d’une seule assurance libanaise, et doivent contracter séparément une police auprès de la Société d’assurance publique syrienne s’ils veulent passer la frontière. Il faut préciser que les...