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Actualités - CHRONOLOGIES

Interview - Hariri garantit à Aoun qu’il - ne serait pas arrêté à son retour

Le chef du gouvernement Rafic Hariri a affirmé hier qu’il garantissait au général Michel Aoun qu’il ne serait pas arrêté s’il décidait de regagner le Liban. Interviewé par Télé-Liban, il a précisé que le dossier judiciaire du général, portant sur une question de détournement de fonds publics, était loin d’être prouvé et qu’il n’y avait aucune action pénale à son encontre. M. Hariri a d’autre part indiqué qu’il n’écartait pas l’adoption d’une loi électorale sur la base d’une circonscription unique et du mode de scrutin proportionnel, à condition toutefois qu’il y ait un «consensus quasi unanime» à ce sujet. Il a estimé qu’en tout état de cause, il préconisait l’adoption de la nouvelle loi électorale dès 2001. Le Premier ministre a par ailleurs qualifié de «plus qu’excellentes ses relations» avec le chef de l’État Émile Lahoud, démentant fermement les propos selon lesquels il aurait accepté de ne s’occuper que des questions économiques, en laissant à M. Lahoud les dossiers politiques. Sur un autre plan, et dans des déclarations données auparavant, M. Hariri s’est déclaré optimiste en matière économique, prévoyant une croissance de 3 à 5 % en 2001.
Le chef du gouvernement Rafic Hariri a affirmé hier qu’il garantissait au général Michel Aoun qu’il ne serait pas arrêté s’il décidait de regagner le Liban. Interviewé par Télé-Liban, il a précisé que le dossier judiciaire du général, portant sur une question de détournement de fonds publics, était loin d’être prouvé et qu’il n’y avait aucune action pénale...