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Actualités - CHRONOLOGIE

GREVE - Les suggestions des enseignants transmises à Lahoud et Hoss Contacts tous azimuts de Beydoun

Le ministre de l’Éducation Mohammed Youssef Beydoun s’est acharné hier à trouver une solution à la grève des enseignants du secondaire officiel d’autant qu’il doit se rendre aujourd’hui au Caire pour une visite de quelques jours au cours de laquelle il rencontrera son homologue égyptien, Hussein Kamel Bahaeddine. C’est ainsi qu’il s’est longuement concerté avec le chef du gouvernement Sélim Hoss sans toutefois parvenir à une décision définitive, celle-ci nécessitant visiblement l’accord des instituteurs eux-mêmes. De fait, M. Beydoun devait se réunir en soirée avec les enseignants concernés pour leur communiquer le résultat de ses entretiens avec le Premier ministre Hoss et avec le président de la République , le général Émile Lahoud. Les grévistes, qui, rappelle-t-on, boycottent la correction des épreuves officielles, avaient proposé jeudi soir au ministre de l’Éducation trois issues possibles à la crise, basées essentiellement sur un échelonnement des augmentations salariales réclamées. Ce sont ces trois suggestions qui ont été au centre des entretiens de M. Beydoun avec les chefs de l’État et du gouvernement. On l’aura compris, la principale pierre d’achoppement est naturellement d’ordre financier. Malgré tout, M. Hoss avait fait état le matin de «points positifs» dans l’affaire des enseignants. Au terme de son entretien avec le président du Conseil, M. Beydoun a déclaré de son côté : «Nous continuons à chercher une solution à la crise, mais il n’y a rien de concret jusqu’à présent». Le ministre s’est en outre défendu d’avoir engagé des poursuites judiciaires contre les instituteurs. à 13h30, il s’est rendu au palais de Beiteddine pour informer le président de la République du résultat de ses démarches. Le député Talal Merhebi a lui aussi soulevé la question des instituteurs avec le chef du gouvernement, affirmant après l’entrevue que le problème était sur le point de se résoudre. «Dans tous les cas, telle est l’orientation du gouvernement ; il est d’ailleurs indispensable de régler le contentieux au plus vite en s’abstenant de recourir à des mesures négatives», a-t-il dit. L’attitude des enseignants Entre-temps, les représentants de la Ligue des enseignants du secondaire officiel se réunissaient à l’école Omar Farroukh. Aucun communiqué n’a été publié à l’issue des débats, en attendant une réponse du ministre Beydoun. Le mouvement de contestation s’est étendu hier au syndicat des enseignants qui a notamment mis en garde contre «toute solution partielle» au problème des instituteurs. Le trésorier du syndicat, Nehmat Mahfoud, a ainsi publié un communiqué dans lequel il réclame «une modification de l’échelle des salaires aux niveaux des secteurs public et privé, dans les cycles primaire et complémentaire en particulier». Le syndicat menace enfin d’un recours à l’escalade dès le début de l’année scolaire prochaine, s’il n’est pas donné suite à ses revendications. Par ailleurs, le Parti national libéral s’est solidarisé hier avec les enseignants en grève tout en critiquant le timing de leur mouvement de protestation. Lors de sa réunion hebdomadaire, le PNL a souligné dans ce cadre que les parents d’élèves se sont retournés contre la cause des professeurs du fait que «l’avenir de leurs enfants a été hypothéqué par la grève».
Le ministre de l’Éducation Mohammed Youssef Beydoun s’est acharné hier à trouver une solution à la grève des enseignants du secondaire officiel d’autant qu’il doit se rendre aujourd’hui au Caire pour une visite de quelques jours au cours de laquelle il rencontrera son homologue égyptien, Hussein Kamel Bahaeddine. C’est ainsi qu’il s’est longuement concerté avec le chef du...