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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

PROCHE-ORIENT Fadlallah exclut la possibilité d'une nouvelle guerre israélo-arabe

Dans son cours hebdomadaire d’interprétation coranique, l’uléma cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a exclu la possibilité d’une nouvelle guerre entre Israël et les pays arabes. Par contre, il a souligné la possibilité d’une recrudescence des pressions exercées sur les États arabes pour les amener à conclure la paix avec Israël. Il a qualifié les États-Unis de «Grand Satan qui pratique la destruction au nom de la paix». Questionné sur la possibilité d’une guerre imminente dans la région en raison de la simultanéité de la période de 15 mois, donnée pour un règlement de la crise proche-orientale, avec la fourniture d’armes par les États-Unis à Israël, cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a répondu que le problème réside dans l’inféodation des responsables américains à Israël. Il a ajouté : «Nous savons pertinemment que l’actuel Premier ministre israélien était le candidat du président américain Bill Clinton à ce poste, surtout à cause des problèmes créés par Netanyahu. À Washington, Barak s’est empressé de déclarer qu’il désirait la paix, tout en maintenant les trois refus sionistes bien connus : refus du retour des Palestiniens, refus de démanteler les colonies et refus de considérer Jérusalem comme étant autre que la capitale éternelle d’Israël. Quant au Golan, sa position était plus qu’évasive. Pour le récompenser, Clinton lui a fait cadeau d’un milliard de dollars et d’une escadrille d’avions sophistiqués». Il a poursuivi : «Si Israël est notre ennemi direct, les États-Unis n’en demeurent pas moins notre ennemi indirect et l’ayatollah Khomeyni avait bien raison quand il affirmait que les États-Unis sont le Grand Satan qui pratique la destruction au nom de la paix. Les États-Unis demeureront à jamais les protecteurs d’Israël et c’est la raison pour laquelle nous affirmons qu’il n’y aura pas de nouvelle guerre entre les pays arabes et Israël, mais qu’il faut s’attendre à une recrudescence de pressions pour amener les Arabes à conclure la paix».
Dans son cours hebdomadaire d’interprétation coranique, l’uléma cheikh Mohammed Hussein Fadlallah a exclu la possibilité d’une nouvelle guerre entre Israël et les pays arabes. Par contre, il a souligné la possibilité d’une recrudescence des pressions exercées sur les États arabes pour les amener à conclure la paix avec Israël. Il a qualifié les États-Unis de «Grand Satan qui...