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Actualités - CHRONOLOGIE

ÉCONOMIE - "Tout est dans l'application" Le FMI approuve les orientations du gouvernement

L’heure de l’austérité a sonné. C’est grâce à une politique de redressement «immédiate, énergique, continue», que le Liban parviendra à briser le cercle vicieux d’une croissance de la dette plus rapide que la croissance de son PIB et gagnera son pari d’un rétablissement progressif de l’économie, avec une baisse progressive du pourcentage de déficit dette /PIB, qui devrait se situer cette année autour de 15 %, pour atteindre 11-12 % en l’an 2000. C’est ce qu’affirme le FMI, dont une mission se trouvait au Liban au printemps dernier. Le rapport établi par cette mission a été rendu public hier. Il approuve en gros toutes les orientations du nouveau gouvernement, en matière de réduction des dépenses, d’augmentation des recettes, de baisse des coûts. Mais il avertit aussi que «tout est dans l’application» de la nouvelle politique et que la «marge de manœuvre» du gouvernement est pratiquement nulle. Le rapport du FMI souligne que le ralentissement de la croissance économique (croissance zéro en 1998) est tout aussi grave pour le Liban que l’augmentation de la dette. Pour stimuler cette croissance, il faudrait aboutir à une baisse des coûts de production. Pour cela, évidemment, une réduction des taux d’intérêt est indispensable, mais pas seulement. Ainsi, le FMI préconise la perception intégrale des factures d’électricité, dans la perspective d’une diminution des tarifs du courant destiné à l’industrie. De même, il propose la baisse du taux de cotisation du patronat à la Caisse nationale de Sécurité sociale, ainsi que des barrières douanières, la simplification des formalités administratives, etc. Dans la mise en œuvre du plan de redressement économique qu’il a adopté, le Liban devra également augmenter ses recettes. Outre la perception intégrale des factures des divers services publics, le FMI propose de nouveaux impôts, notamment une nouvelle augmentation de 2 000 livres sur le prix des 20 litres d’essence.
L’heure de l’austérité a sonné. C’est grâce à une politique de redressement «immédiate, énergique, continue», que le Liban parviendra à briser le cercle vicieux d’une croissance de la dette plus rapide que la croissance de son PIB et gagnera son pari d’un rétablissement progressif de l’économie, avec une baisse progressive du pourcentage de déficit dette /PIB, qui devrait...