Rechercher
Rechercher

Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Réactions mitigées au rapport du ministres de l'Information

MM. Farid Mékari, Michel Samaha, Edmond Rizk et Albert Mansour, quatre anciens ministres de l’Information, ont confié leurs réactions à l’agence al-Markazia concernant le rapport du ministre actuel de l’Information Anouar el-Khalil, présenté au Conseil des ministres sur la situation qui prévaut au sein de son ministère. «Ce dont parle M. el-Khalil n’apporte rien de neuf, tout ministre qui a été en charge de ce portefeuille connaît parfaitement bien la situation telle que décrite dans le rapport soumis au Conseil des ministres, à la seule différence près que le ministre actuel se trouve dans une position qui lui permet de traiter ce dossier», a notamment dit M. Mekari pour qui «le vrai problème concerne non pas l’ensemble des contractuels du ministère de l’Information mais uniquement ceux qui touchent leurs traitements sans travailler». Pour M. Michel Samaha, le dossier est plus complexe qu’on ne veuille le croire. «Les difficultés du ministère de l’Information ne sont pas uniquement d’ordre administratif ; comme tout le Liban, ce ministère a souffert des séquelles de la guerre et de la politique», a commencé par dire M. Samaha, qui a par ailleurs demandé à ce que l’opération «mains propres» porte sur l’ensemble des dossiers. Pour M. Edmond Rizk, toute réforme ne peut qu’être transparente et générale. «Le surnombre n’est pas le seul “privilège” du ministère de l’Information, là comme ailleurs, tous les ministres assument la responsabilité de cette situation et le jour où le problème du dégraissage des effectifs s’est posé, alors que j’étais en charge de ce portefeuille, nous nous sommes aperçus que les conséquences sociales seraient importantes, ce qui fait que différents projets visant à éviter des “licenciements secs” ont été élaborés sans que les circonstances ne nous permettent de les réaliser», a notamment dit M. Rizk. M. Mansour a parlé, quant à lui, des «voleurs» qui se trouvent dans les ministères dits «des services». Il a déclaré à ce sujet : «Certains dossiers relevant de ministères protégés par de hauts responsables n’ont pas fait l’objet de la moindre enquête. La Caisse des déplacés, le Conseil du Sud, le CDR, le ministère des Travaux publics, celui des Ressources hydrauliques et électriques, l’affaire des concessions du gaz et du pétrole, autant de dossiers auxquels doit s’intéresser l’Inspection centrale», a conclu M. Mansour.
MM. Farid Mékari, Michel Samaha, Edmond Rizk et Albert Mansour, quatre anciens ministres de l’Information, ont confié leurs réactions à l’agence al-Markazia concernant le rapport du ministre actuel de l’Information Anouar el-Khalil, présenté au Conseil des ministres sur la situation qui prévaut au sein de son ministère. «Ce dont parle M. el-Khalil n’apporte rien de neuf, tout...