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Actualités - CHRONOLOGIE

Une " Israélienne" arrêtée à Tyr

Une femme arrêtée mardi au Liban-Sud a affirmé être israélienne et s’appeler Marie Weizman, mais aucune confirmation de son identité n’a pu être obtenue à la suite de ses premiers interrogatoires hier à Beyrouth, selon une source judiciaire. Un psychiatre pourrait être désigné pour examiner la femme, âgée d’une cinquantaine d’années, qui ne comprend pas l’hébreu et parle l’arabe avec l’accent libanais, selon la même source. La femme, corpulente aux cheveux teints en noir, ne portait aucun papier d’identité au moment de son arrestation. «Elle a affirmé avoir déchiré son passeport israélien avant son arrestation», a précisé une source informée. Elle a été soumise à un interrogatoire préliminaire d’une demi-heure devant le procureur général Adnan Addoum et a ensuite été interrogée par des inspecteurs de la brigade criminelle. Arrêtée mardi à Tyr non loin du siège de la Sûreté générale de la ville, elle a affirmé être venue en voiture le jour même au Liban depuis la ville de Nazareth, dans le nord d’Israël. En venant par la route depuis la zone occupée par Israël au Liban-Sud, on passe obligatoirement par des points de passage de la milice de l’Armée du Liban-Sud (ALS), puis par des barrages de l’armée. Durant l’interrogatoire, la femme, qui affirme être née à Nazareth et y avoir appris l’arabe «avec les nombreux Arabes» qui y vivent, parlait couramment l’arabe avec l’accent libanais et non celui des Palestiniens de Nazareth, selon des personnes présentes à l’interrogatoire. “Marie Weizman” a affirmé qu’elle voulait se rendre à Beyrouth voir la mère d’une amie libanaise, qu’elle a connue en Argentine. Selon elle, cette personne, dont le nom n’a pas été divulgué, habite le quartier d’Achrafieh. Elle a aussi indiqué qu’elle travaillait «dans le secteur du pétrole» à Nazareth, qu’elle était en possession de 200 dollars à son départ et en avait dépensé 100 «pour venir de Nazareth au Liban en taxi».
Une femme arrêtée mardi au Liban-Sud a affirmé être israélienne et s’appeler Marie Weizman, mais aucune confirmation de son identité n’a pu être obtenue à la suite de ses premiers interrogatoires hier à Beyrouth, selon une source judiciaire. Un psychiatre pourrait être désigné pour examiner la femme, âgée d’une cinquantaine d’années, qui ne comprend pas l’hébreu et parle...