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Actualités - CHRONOLOGIE

Sécurité - J'ignore tout sur une enquête me concernant, affirme Robin Shulman La disparition d'une journaliste canadienne à Baalbeck : une fausse alerte

L’histoire de la pseudo-disparition d’une journaliste étrangère au Liban a semé hier l’émoi dans les milieux politiques et diplomatiques, dans les services de sécurité et la presse. Une journaliste canadienne a été brièvement portée disparue à Baalbeck par les services de sécurité libanais, mais elle a réapparu quelques heures plus tard. Rencontrée sur le campus de l’Université américaine de Beyrouth, Robin Shulman, 24 ans, a d’ailleurs affirmé : «Je n’ai pas disparu et j’ignore tout sur une enquête policière me concernant». «Je me suis rendue à Baalbeck, mais pas dimanche», a ajouté Mlle Shulman qui travaille pour deux magasines new yorkais, Blue et In These Times. Auparavant, une source libanaise de sécurité avait indiqué que l’ambassade américaine avait contacté la police pour lui demander des nouvelles d’une journaliste américaine, Robin Shulman, vue la dernière fois dimanche à Baalbeck. «Un employé libanais de l’ambassade américaine a contacté la police libanaise pour faire état de la disparition de la journaliste américaine Robin Shulman dans le périmètre des ruines de Baalbeck qu’elle prenait en photo», avait précisé à l’AFP un responsable des services de sécurité. De son côté, une source diplomatique a indiqué que le périodique In These Times était entré en contact avec l’ambassade des États-Unis pour obtenir des nouvelles de sa journaliste en mission au Liban. «Après ce contact, l’ambassade américaine a alerté la direction centrale de la police libanaise, qui à son tour, a averti le poste de Baalbeck», a-t-on ajouté. Par ailleurs, un employé de l’hôtel Moonlight, où elle réside à Beyrouth, a déclaré à l’AFP que Mlle Shulman était arrivée le 9 avril et devait quitter son établissement vendredi. Réaction outrée du Hezbollah Le Hezbollah, qui s’est senti particulièrement visé dans cette affaire, a commencé par assurer n’en être «pas au courant» et ce, par la bouche d’un de ses responsables à Baalbeck. Plus tard l’après-midi, dans une déclaration communiquée à la presse, le Hezbollah a demandé expressément à l’AFP et «à tous les autres médias d’être plus précis dans leurs informations et de ne pas prendre à la légère la réputation, la sécurité et la stabilité du pays». Interrogé sur la pseudo disparition de Robin Shulman, le Premier ministre Sélim Hoss a indiqué pour sa part qu’il s’agissait d’un «malentendu» et que la jeune fille avait «rendez-vous l’après-midi à Beyrouth». De fait, on apprenait déjà hier matin que la journaliste avait été vue lundi après-midi dans les locaux de notre confrère le Daily Star.
L’histoire de la pseudo-disparition d’une journaliste étrangère au Liban a semé hier l’émoi dans les milieux politiques et diplomatiques, dans les services de sécurité et la presse. Une journaliste canadienne a été brièvement portée disparue à Baalbeck par les services de sécurité libanais, mais elle a réapparu quelques heures plus tard. Rencontrée sur le campus de...