Le RDCL pour la privatisation et l'instauration de la TVA

Dans un communiqué publié hier, le Rassemblement de dirigeants et chefs d’entreprise libanais (RDCL) a réitéré son appui au nouveau régime et mis en relief «les points essentiels» suivants : Réforme administrative : Le RDCL, «qui a noté avec satisfaction un début d’exécution des principes prônés par le gouvernement», attire son attention sur la nécessité d’assurer «une relance du rôle de l’administration à travers le recyclage des fonctionnaires méritants, car le but de la réforme administrative demeure l’avènement d’un service public moderne et efficace». Budget : Le Rassemblement «estime à leur juste valeur les efforts du gouvernement pour aboutir à un budget en harmonie avec la situation actuelle, mais craint que certaines recettes se révèlent en deçà des prévisions. À titre d’exemple, l’augmentation des taxes douanières, qui se répercutera négativement sur le volume de la consommation, ne pourra pas assurer à l’État les rentrées prévues». Le RDCL espère que «que l’augmentation des impôts sur le revenu des sociétés soit une mesure temporaire» et appelle à l’adoption de la taxe sur la valeur ajoutée (TVA). Sécurité sociale : Le Rassemblement insiste sur la nécessité de réviser la structure et les lois de la Sécurité sociale qui «constituent un lourd fardeau pour les sociétés» et rappelle qu’il avait été le premier à présenter un projet global sur l’assurance-vieillesse. Privatisation et secteur privé : Le RDCL affirme que «la privatisation représente plus qu’une mesure de salut temporaire. En plus de son impact positif au niveau du développement et de l’économie, elle s’inscrit en complément de la réforme administrative en mettant un terme aux ingérences des politiciens».