Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Le dossier toujours du ressort du comité de surveillance, estime Beyrouth Démarches franco-US pour régler l'affaire d'Arnoun (photos)

Le comité international de surveillance chargé de veiller au respect des arrangements d’avril 1996 au Liban-Sud n’est pas parvenu à se mettre d’accord hier au sujet de sa compétence à traiter de la plainte libanaise concernant la réoccupation par Israël du village d’Arnoun, et donc à juger s’il y avait eu en la matière violation ou non de ces arrangements. Aussi, tout en soulignant que l’initiative israélienne a soulevé des «inquiétudes justifiées du côté libanais» et en admettant la nécessité de revenir au statu quo ante, le comité a-t-il appelé le Liban et Israël à entreprendre, par le biais de «canaux bilatéraux», des contacts destinés à permettre un tel retour. Cette formulation ayant suscité l’émotion des milieux politiques à Beyrouth, l’État libanais s’est empressé de couper court à toute interprétation en estimant que, par «canaux bilatéraux», il ne fallait pas comprendre «contacts directs». Il s’agirait plutôt de démarches que devront accomplir les deux parrains du groupe, la France et les États-Unis, auprès du Liban et d’Israël, afin de régler ce problème. De plus, tant auprès du Sérail qu’à Baabda, on a continué à mettre l’accent sur le fait que le Liban ne saurait en aucun cas accepter de négocier, même indirectement, avec l’Etat hébreu, au sujet du retrait de ce dernier du Liban-Sud. Beyrouth a donc renvoyé la balle au comité de surveillance en estimant que les conclusions auxquelles cette instance est parvenue montraient que l’affaire d’Arnoun était toujours de son ressort et qu’elle devait donc être réglée en son sein. Pour sa part, le Hezbollah a eu une attitude plus réservée, n’hésitant pas à critiquer le représentant du Liban au sein du comité pour avoir donné son accord au texte qui a été adopté.
Le comité international de surveillance chargé de veiller au respect des arrangements d’avril 1996 au Liban-Sud n’est pas parvenu à se mettre d’accord hier au sujet de sa compétence à traiter de la plainte libanaise concernant la réoccupation par Israël du village d’Arnoun, et donc à juger s’il y avait eu en la matière violation ou non de ces arrangements. Aussi, tout en...