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Actualités - ANALYSE

Quid de la Finul en cas de retrait unilatéral ?

Quelle serait la mission de la Finul en cas de retrait israélien unilatéral du Liban-Sud ? Cette question cruciale sera sans doute au centre des entretiens que les dirigeants libanais auront le 13 décembre prochain avec l’envoyé spécial du secrétariat général de l’Onu Terje Larsen. Selon des sources dignes de foi, l’État libanais n’a encore effectué avec les puissances concernées aucun contact spécifique concernant la situation au Sud. Pour cause : il ne veut pas donner l’impression d’encourager ou d’accepter, même tacitement, la décision d’un retrait unilatéral israélien. De fait, les autorités officielles estiment qu’une telle initiative constituerait une violation des résolutions 425 et 426. Elles ont ainsi mis en garde Washington et Paris contre les répercussions négatives d’un retrait unilatéral sur l’état de la sécurité à la frontière libano-israélienne. Tout en faisant montre de compréhension à l’égard du point de vue libanais, les États-Unis et la France ont toutefois spécifié qu’une action concrète était impossible à entreprendre avant une reprise des pourparlers de paix. Grosso modo, par le truchement de M. Larsen, les responsables libanais demanderont à l’Onu d’assumer ses responsabilités face à un éventuel retrait unilatéral conformément à l’article 3 de la 425 qui définit précisément la tâche de la Finul. Celle-ci devrait en effet s’assurer de l’évacuation des troupes israéliennes et «aider le gouvernement libanais à rétablir son autorité dans la région». Et si l’Onu décidait de retirer ses forces sous prétexte qu’elles ne peuvent coexister avec la Résistance libanaise ? L’armée serait tout à fait en mesure de prendre la relève du moment qu’elle jouit d’un appui populaire incontestable. Mais même une telle mesure serait vouée à l’échec pour peu que le Premier ministre de l’État hébreu Ehud Barak décide de maintenir l’ALS au Sud. Par ailleurs, notons qu’un officier ghanéen, Seth Kofi Obeng, remplacera à partir du 1er décembre le commandant actuel de la Finul Jioje Konousi Konrote.
Quelle serait la mission de la Finul en cas de retrait israélien unilatéral du Liban-Sud ? Cette question cruciale sera sans doute au centre des entretiens que les dirigeants libanais auront le 13 décembre prochain avec l’envoyé spécial du secrétariat général de l’Onu Terje Larsen. Selon des sources dignes de foi, l’État libanais n’a encore effectué avec les puissances...