Rechercher
Rechercher

Actualités - OPINION

Un homme de devoir

Pierre Pharaon était un homme de devoir et de caractère. Comme député de Jezzine, ministre de l’Environnement ou vice-président du Conseil de la communauté grecque-catholique, il a toujours rempli ses obligations en conscience, sans épargner ni son temps ni sa peine. En 1954, il avait pris la succession de son père Michel, dont j’étais déjà l’avocat depuis 1950, alors que j’étais encore jeune stagiaire. Par la suite, et durant les longues années de notre coopération, j’ai pu apprécier ses exceptionnelles qualités de chef d’entreprise et de décideur, ainsi que la persévérance dont il a toujours fait preuve et le soin méticuleux qu’il apportait à son travail. En tant qu’actionnaire et membre du conseil d’administration de la société qui édite L’Orient-Le Jour, il m’a toujours apporté un soutien sans faille qui m’a permis de passer sans problème majeur le cap des années difficiles. Pierre Pharaon n’était pas un sentimental, mais j’ai découvert durant la grave maladie qui a frappé son épouse Nadia ces deux dernières années qu’il avait aussi un grand cœur. C’est pour une large part grâce à l’immense affection et à l’attention la plus tendre dont il a fait preuve nuit et jour à l’égard de son épouse que Nadia a pu être sauvée. Pierre Pharaon était un homme de bonne volonté.
Pierre Pharaon était un homme de devoir et de caractère. Comme député de Jezzine, ministre de l’Environnement ou vice-président du Conseil de la communauté grecque-catholique, il a toujours rempli ses obligations en conscience, sans épargner ni son temps ni sa peine. En 1954, il avait pris la succession de son père Michel, dont j’étais déjà l’avocat depuis 1950, alors que...