Actualités - CONFERENCES DE PRESSE
Santé Coopération euro-méditarranéenne dans la lutte contre les maladies transmissibles
Par G. E., le 10 décembre 1999 à 00h00
Le ministre de la Santé, le Dr Karam Karam, a tenu hier, dans les locaux du ministère, une conférence de presse durant laquelle il a passé en revue les dernières recommandations formulées lors de la première conférence euro-méditerranéenne des ministres de la Santé, tenue la semaine dernière à Montpellier (France) et à laquelle il avait personnellement assisté. Le séminaire de Montpellier, consacré aux maladies sexuellement transmissibles (MST), avait réuni, sous l’égide du Conseil de l’Union européenne et de la Commission européenne, les autorités sanitaires de 27 pays qui sont partie prenante dans le partenariat euro-méditerranéen (les 15 pays de l’UE et 12 pays riverains du sud de la Méditerranée). Les participants au séminaire ont, durant deux jours, confronté leurs expériences sur l’impact de ces maladies dans leurs sociétés en s’attardant sur les systèmes de surveillance épidémiologique adaptés dans chaque zone et les actions de sensibilisation et de prévention mises en place. Dans cette perspective, et selon les avis formulés par le ministre, la lutte contre les maladies transmissibles devrait débuter par un bilan de la situation épidémiologique dans chaque pays en énonçant les capacités dont disposent tous les partenaires en matière de surveillance et de traitement des maladies. Après quoi, la création d’un réseau de la Communauté européenne pour l’inspection et le suivi des affections transmissibles sera nécessaire dans le but de développer davantage la coopération parmi les membres du partenariat euro-méditerranéen. Cette coopération devra impliquer un renforcement des outils de communication, permettant ainsi les échanges d’informations épidémiologiques au sein des pays et entre les pays, tout en assurant la comptabilité et la comparabilité des données. L’ambassadeur de la France au Liban, Daniel Jouanneau, présent à la conférence d’hier, a d’ailleurs affirmé, dans son intervention, que la coopération libano-européenne est vouée à la réussite, vu le caractère naturel et facile que revêtent les échanges entre le Liban et les pays européens. Naturel dans le sens où la multiplication des échanges à travers les migrations et le tourisme entre les pays méditerranéens favorise les épidémies et les maladies infectieuses similaires entre ces pays, ce qui crée un lien naturel de réflexion en commun sur les grands problèmes de société, comme l’a fait remarquer l’ambassadeur. La coopération libano-européenne est facile, tenant compte de la collaboration, de longue date, existant et entretenue entre les professionnels de santé libanais et les médecins français et européens. L’ambassadeur Daniel Jouanneau a, en outre, rappelé l’appui du gouvernement français au ministère de la Santé libanais dans la réhabilitation du Laboratoire central, outil important de la surveillance et l’analyse microbiologique, afin de maintenir une collaboration interdisciplinaire avec les épidémiologistes des services de santé des pays concernés. D’autre part, le chef de la délégation de la Commission européenne Dimitri Kourkoulas a tenu à rappeler les principes essentiels figurant dans la déclaration de la conférence de Barcelone (novembre 1995) et qui ont fourni un cadre général au partenariat euro-méditerranéen, notamment dans le secteur de la santé. Il a toutefois relevé le handicap, reconnu par les instances libanaises, et qui se rapporte au manque du personnel infirmier qualifié dans les hôpitaux. Pour remédier à ce manque, l’Union européenne prévoit le lancement, dans les mois à venir, d’un programme de formation professionnelle du personnel libanais, financé par l’Union.
Le ministre de la Santé, le Dr Karam Karam, a tenu hier, dans les locaux du ministère, une conférence de presse durant laquelle il a passé en revue les dernières recommandations formulées lors de la première conférence euro-méditerranéenne des ministres de la Santé, tenue la semaine dernière à Montpellier (France) et à laquelle il avait personnellement assisté. Le séminaire de Montpellier, consacré aux maladies sexuellement transmissibles (MST), avait réuni, sous l’égide du Conseil de l’Union européenne et de la Commission européenne, les autorités sanitaires de 27 pays qui sont partie prenante dans le partenariat euro-méditerranéen (les 15 pays de l’UE et 12 pays riverains du sud de la Méditerranée). Les participants au séminaire ont, durant deux jours, confronté leurs expériences sur l’impact de ces...
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