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Actualités - CHRONOLOGIE

Liban-Sud - Satterfield informe Hoss et Berry des résultats de la visite d'Indyk à Damas Réunion aujourd'hui du comité de surveillance (photo)

L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield a annoncé hier que le comité international de surveillance pour le Liban-Sud se réunira aujourd’hui mardi pour examiner quatre plaintes, libanaises et israéliennes. M. Satterfield a fait cette annonce dans une déclaration faite à l’issue d’un entretien au Grand Sérail avec le chef du gouvernement Sélim Hoss, en affirmant que les États-Unis allaient «continuer à soutenir ce comité», dont il a souligné «l’importance» pour l’ensemble des parties. Le Liban a déposé une plainte hier à la suite d’un bombardement israélien qui a fait deux blessés civils et des dégâts matériels durant le week-end dans le village de Haddatha, qui fait face à la zone occupée par Israël au Liban-Sud. M. Satterfield a d’autre part indiqué avoir informé M. Hoss des résultats de la visite à Damas du secrétaire d’État adjoint américain pour le Proche-Orient Martin Indyk ainsi que les objectifs de sa tournée qui, outre la Syrie, comprenait la Turquie, la Jordanie et le Maroc. M. Indyk s’était entretenu dimanche à Damas avec le président syrien Hafez el-Assad et le ministre des Affaires étrangères Farouk el-Chareh du processus de paix en général, ainsi que des moyens de «maintenir le calme» au Liban-Sud. M. Satterfield a fait état de la «détermination» des États-Unis à poursuivre les contacts «auprès de toutes les parties concernées afin de stabiliser la situation au Liban-Sud et d’empêcher toute action, d’où quelle vienne, qui soit susceptible de provoquer une escalade». Interrogé sur les raisons qui ont poussé M. Indyk à ne pas inclure le Liban dans sa tournée, le diplomate a indiqué qu’initialement, le programme de la tournée ne comprenait pas une étape libanaise et que l’emploi du temps du secrétaire d’État adjoint ne le lui permettait pas. Il est à noter que M. Indyk ne s’est pas non plus rendu en Israël. M. Satterfield devait également être reçu par le chef du Parlement Nabih Berry ainsi que par l’ancien Premier ministre Rafic Hariri. La question du Liban-Sud et les entretiens de M. Indyk en Syrie étaient également au centre des discussions. Les incidents de la Békaa Sur un autre plan, M. Satterfield a de nouveau cherché hier à minimiser la portée des incidents qui ont jalonné dimanche sa journée dans la Békaa. Aux journalistes, qui, après chacune de ses visites hier, le pressaient de raconter dans le détail ce qui s’était passé, l’ambassadeur avançait toujours la même réponse : «Il ne s’est rien passé». Il a même souligné, non sans ironie, qu’à son regret, il fallait s’en référer aux informations publiées par la presse d’hier pour savoir ce qui s’était produit. M. Satterfield n’a cependant à aucun moment opposé un démenti formel à ces informations. Dimanche soir déjà, une porte-parole de l’ambassade des États-Unis avait indiqué qu’il n’y avait pas eu de «problème de sécurité» au cours de la tournée de M. Satterfield sans la Békaa, également sans démentir formellement les informations rendues publiques de sources des services de sécurité. Selon ces sources, alors qu’il sortait de Zahlé pour se diriger vers le village de Qaa, dans l’extrême nord de la Békaa, le convoi de M. Satterfield s’était retrouvé au milieu d’une manifestation de partisans du Hezbollah et du Parti syrien national social (PSNS) à la hauteur de la localité de Karak. Les manifestants, qui commémoraient le 21e anniversaire de l’invasion israélienne du 14 mars 1978, scandaient des slogans hostiles à la politique américaine, ce qui a poussé les gardes du corps de l’ambassadeur à armer leurs fusils pour pouvoir poursuivre leur route. Mais le convoi est finalement passé sans que l’incident n’ait dégénéré. Plus tard, à son arrivée à Qaa, où M. Satterfield devait participer à une remise de diplômes à des étudiants qui ont suivi un stage en informatique financé partiellement par les États-Unis, l’ambassadeur s’est vu signifier par des notables du village que sa présence n’était pas souhaitée, ce qui a contraint le convoi à rebrousser chemin.
L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield a annoncé hier que le comité international de surveillance pour le Liban-Sud se réunira aujourd’hui mardi pour examiner quatre plaintes, libanaises et israéliennes. M. Satterfield a fait cette annonce dans une déclaration faite à l’issue d’un entretien au Grand Sérail avec le chef du gouvernement Sélim Hoss, en affirmant...