Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Une plainte pour viol risque d'entraver des manoeuvres militaires

L’armée israélienne a demandé à la Cour suprême de ne pas bloquer la promotion d’un officier supérieur accusé de viol par une ex-soldate, de crainte qu’une telle décision n’entrave des manœuvres militaires, a-t-on appris hier de source militaire. L’ex-soldate a demandé à la Cour d’interdire temporairement la nomination du général de brigade Nir Galili au rang de général de division. Elle affirme que le général l’a violée il y a trois ans et lui a fait perdre sa virginité, alors qu’elle servait sous ses ordres. Le général avait nié ces charges mais reconnu avoir eu des «rapports sexuels limités» avec la soldate, qui était selon lui consentante. Le procureur militaire n’avait pas retenu l’accusation de viol, la plaignante ayant refusé un examen gynécologique. Le commandement supérieur s’était alors contenté d’infliger un blâme au général pour avoir exploité sa situation avec une subordonnée. Depuis lors, l’armée a publié en 1997 un opuscule à l’intention de ses recrues féminines pour les mettre en garde contre le harcèlement sexuel.
L’armée israélienne a demandé à la Cour suprême de ne pas bloquer la promotion d’un officier supérieur accusé de viol par une ex-soldate, de crainte qu’une telle décision n’entrave des manœuvres militaires, a-t-on appris hier de source militaire. L’ex-soldate a demandé à la Cour d’interdire temporairement la nomination du général de brigade Nir Galili au rang de général...