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Actualités - CHRONOLOGIE

Calme tendu après l'embrasement de dimanche

La tension demeurait vive hier au Liban-Sud, au lendemain du pilonnage israélien de représailles après la mort du «numéro un» militaire israélien dans la zone occupée, le général Erez Gerstein, dans une attaque du Hezbollah. Aucune attaque et aucun tir n’ont été enregistrés dans la matinée, mais des chasseurs-bombardiers israéliens survolaient le Liban-Sud à basse altitude. Mais l’armée israélienne a continué à acheminer des renforts vers la zone occupée. Des chars et des pièces d’artillerie ont été transportés par des remorqueurs et déployés sur les lignes de front. Les soldats de l’armée libanaise et les combattants du Hezbollah étaient en état d’alerte maximum le long de la bande frontalière occupée par l’État hébreu. «Nous sommes en état d’alerte maximum en permanence car nous sommes en guerre ouverte avec l’ennemi», a déclaré à la presse un porte-parole de la formation islamiste. L’armée libanaise a déployé des chars L’armée libanaise a de son côté déployé des chars dans des camps à l’est du port de Tyr, et ses hommes étaient mobilisés en gilets pare-balles dans le sud de la Békaa, le long des 40 km qui bordent le secteur oriental de la zone occupée. Des ambulances circulaient en outre entre les villages limitrophes de la zone occupée, en prévision de nouveaux bombardements aériens, selon des habitants. Trois des cinq points de passage reliant la zone occupée au reste du Liban sont restés fermés hier et les portes des écoles n’ont pas ouvert dans l’enclave occupée. «La situation est calme aujourd’hui et nos hommes observent de très près» la situation, a affirmé le porte-parole de la Force intérimaire des Nations unies au Liban (Finul), Timour Goksel. Le chef d’état-major israélien, le général Shaoul Mofaz, avait annoncé dimanche des attaques «sur terre, par mer et dans les airs» au Liban, et la consigne donnée dimanche aux habitants des localités israéliennes proches de la frontière avec le Liban de demeurer dans les abris a été maintenue lundi.
La tension demeurait vive hier au Liban-Sud, au lendemain du pilonnage israélien de représailles après la mort du «numéro un» militaire israélien dans la zone occupée, le général Erez Gerstein, dans une attaque du Hezbollah. Aucune attaque et aucun tir n’ont été enregistrés dans la matinée, mais des chasseurs-bombardiers israéliens survolaient le Liban-Sud à basse altitude. Mais...