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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

L'opposition irakienne à Beyrouth accuse Bagdad du meurtre de l'ayatollah Sadr

Au moment où le chef du Parlement Nabih Berry faisait savoir qu’il ne pouvait recevoir le ministre irakien des Affaires étrangères, Mohammad Saïd al-Sahhaf, un de ses proches collaborateurs, le député Mohammad Abdel Hamid Beydoun recevait au Parlement une délégation de l’opposition chiite irakienne comprenant notamment Mohammad Mehdi al-Sadr, cousin germain du dignitaire assassiné en Irak. À l’issue de l’entretien, M. Sadr n’a pas hésité dans une déclaration à accuser le régime de Bagdad d’avoir perpétré ce meurtre. Selon lui, «cet assassinat fait partie d’un plan établi par le régime irakien pour anéantir les personnalités représentatives du peuple irakien, celles qui symbolisent sa résistance, dans le but de rester seul maître de la scène». Interrogé sur les accusations de Bagdad qui a affirmé que les États-Unis auraient commandité ce meurtre pour provoquer des troubles dans le pays, M. Sadr a répondu: «L’assassinat a eu lieu dans une région soumise au contrôle du régime irakien et vide de toute présence étrangère et américaine». Pour sa part, le président du Conseil supérieur chiite, cheikh Mohammad Mehdi Chamseddine, a lancé un appel en faveur de l’ouverture d’une enquête «arabo-islamique» pour connaître l’identité des meurtriers du dignitaire irakien. Pour cheikh Chamseddine, une telle enquête serait «la seule susceptible de faire éclater la vérité tout en empêchant les interventions extérieures (occidentales) qui se font sous le slogan de la protection des minorités».
Au moment où le chef du Parlement Nabih Berry faisait savoir qu’il ne pouvait recevoir le ministre irakien des Affaires étrangères, Mohammad Saïd al-Sahhaf, un de ses proches collaborateurs, le député Mohammad Abdel Hamid Beydoun recevait au Parlement une délégation de l’opposition chiite irakienne comprenant notamment Mohammad Mehdi al-Sadr, cousin germain du dignitaire...