Actualités - CHRONOLOGIE
Festival Piotr Anderszewski, un prince du clavier, au Bustan (photo)
le 18 février 1999 à 00h00
Pour la sixième année consécutive et dans le sillage d’un succès soutenu, Al Bustan, dans le cadre de son festival, offre aux Libanais des concerts et des spectacles de qualité. Placé sous le signe de la Pologne et du souvenir de Chopin, le festival démarré cette année sur une note calme et empreinte d’élégance et de raffinement. En ouverture, la présence du pianiste-étoile Piotr Anderszewski venu du cœur même de Varsovie embraser le ciel de Beit-Méry. Délices du piano à travers les éblouissantes pages de Bach, Szymanowski et Grieg. Ouverture à la française du Cantor, Masques de Karol Szymanowski, compositeur polonais conciliant habilement l’esprit traditionnel cher au poète du clavier et l’originalité d’une narration à l’aspect multiple, et onze courtes pièces lyriques de Grieg pleines de fraîcheur et d’une émotion contenue. Avec Piotr Anderszewski, le piano avait, hier soir, non seulement un prince de la plus aristocratique des lignées mais une éloquence et des sonorités bien particulières. Une leçon de style et de bonheur que les auditeurs au souffle coupé ont savourée jusqu’à l’ultime accord englouti dans un tonnerre d’applaudissements.
Pour la sixième année consécutive et dans le sillage d’un succès soutenu, Al Bustan, dans le cadre de son festival, offre aux Libanais des concerts et des spectacles de qualité. Placé sous le signe de la Pologne et du souvenir de Chopin, le festival démarré cette année sur une note calme et empreinte d’élégance et de raffinement. En ouverture, la présence du pianiste-étoile...
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