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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Bkerké - Hommage à Sfeir de l'ancien chef du Législatif Husseini opposé à des élections anticipées (photo)

L’ancien président de la Chambre, M. Hussein Husseini, s’est déclaré opposé à des élections anticipées et a appuyé la position de l’Assemblée des évêques maronites qui ont réclamé l’adoption d’une nouvelle loi électorale «au moins un an avant qu’elle ne soit mise en œuvre». M. Husseini a procédé hier à un tour d’horizon de la situation politique dans le pays avec le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir à qui il a rendu hommage «pour ses positions nationales». Le député de Baalbeck a mis l’accent sur la nécessité d’appliquer le document d’entente nationale de Taëf «dans le texte et dans l’esprit, d’autant qu’il est désormais au cœur de la Constitution». Selon lui, cette Constitution «a donné naissance à notre système politique basé sur le respect des libertés publiques et qui encourage l’existence d’une opposition afin que le pouvoir ne glisse pas vers l’autoritarisme». «Le nouveau régime dont nous sommes fiers s’est promis de mettre en œuvre les clauses du document de Taëf, a poursuivi M. Husseini. Toutefois, rien n’est sacré et tout texte peut faire l’objet d’un amendement à condition que les modifications respectent l’esprit de l’entente nationale. Seul ce qui concerne la pérennité du Liban ne peut pas être touché». L’ancien chef du Parlement a appelé à l’organisation des élections législatives «aux dates normales», déclarant ainsi indirectement qu’il était opposé au scrutin anticipé. Il a cependant déclaré que les élections pourraient avoir lieu en avril ou en mai de l’an 2000 au lieu de septembre «pour préserver la saison du tourisme». Il a par ailleurs appuyé la position de l’Assemblée des évêques maronites qui a demandé l’approbation d’une nouvelle loi électorale «au moins un an avant la tenue des élections» de manière à permettre aux citoyens de s’y habituer. M. Husseini a souligné l’importance de l’existence d’une opposition : «Le régime républicain parlementaire nécessite l’existence d’une opposition qui doit critiquer l’action du gouvernement. Celui-ci doit ajuster son action et rectifier ses positions en prenant en considération les remarques de l’opposition lorsqu’elles sont fondées». Mgr Sfeir a par ailleurs reçu l’ambassadeur de France, M. Daniel Jouanneau qui a expliqué ses fréquentes visites à Bkerké en une semaine par l’étroitesse des liens qui unissent le Liban et son pays. Y a-t-il un rapport entre la visite de M. Jouanneau et celle de l’ambassadeur américain, M. David Satterfield ? «La France et les États-Unis sont d’accord sur la nécessité d’apporter l’aide nécessaire pour que le Liban soit sûr et stable», s’est-il contenté de répondre. Le prélat maronite a ensuite accordé audience au supérieur de l’Ordre des moines Antonins, l’abbé Youhanna Slim, avec qui il a évoqué la situation à Jezzine.
L’ancien président de la Chambre, M. Hussein Husseini, s’est déclaré opposé à des élections anticipées et a appuyé la position de l’Assemblée des évêques maronites qui ont réclamé l’adoption d’une nouvelle loi électorale «au moins un an avant qu’elle ne soit mise en œuvre». M. Husseini a procédé hier à un tour d’horizon de la situation politique dans le pays avec...