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Actualités - CHRONOLOGIE

Liiiban-Sud - Un crime de guerre, selon Human Rights Watch Une libanaise et ses trois enfants expulsés de la zone de sécurité

Une Libanaise et ses trois enfants ont été expulsés hier de la zone de sécurité au Liban-Sud, alors que cette pratique a été condamnée comme «crime de guerre» par l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch. Iqbal Assad Khamis, une femme druze de 46 ans, et ses fils Safi, Achraf et Rifaat, âgés de 8 ans à un mois, ont été conduits par des miliciens de l’Armée du Liban-Sud (ALS) de leur maison à Hasbaya, dans la zone occupée, à la «porte» de Zemraya, un des cinq points de passage reliant cette zone au reste du Liban. Son époux, Hani Youssef Abou Dihn, accusé de «collaboration avec les services libanais de sécurité», avait été expulsé il y a trois semaines après avoir été détenu durant un mois dans la prison de Khiam, supervisée par l’armée israélienne. Human Rights Watch (HRW) avait accusé, plutôt dans la journée, Israël de commettre des «crimes de guerre» en expulsant des civils libanais de leurs villages dans la zone occupée, dans une lettre adressée au Premier ministre israélien Ehud Barak. «Ces expulsions violent les conventions de Genève et constituent un crime de guerre», a souligné l’organisation basée aux États-Unis dans un communiqué rendu public à Beyrouth. «En dépit des condamnations internationales de cette pratique, les expulsions sommaires d’hommes, de femmes et d’enfants de leurs maisons et villages dans la zone occupée se poursuivent», affirme le communiqué. HRW a appelé M. Barak à mettre fin à cette pratique et à «autoriser le retour des familles expulsées, dans de bonnes conditions de sécurité et à l’abri des intimidations des forces d’occupation». L’organisation a estimé qu’Israël était «responsable au regard du droit international humanitaire» des expulsions menées par l’ALS, puisque cette milice, créée par Israël, est financée, armée et entraînée par l’État hébreu. «Des centaines de personnes, sinon des milliers, ont été expulsées depuis 1985», de la zone de 850 km2 qu’occupe Israël depuis cette date, selon HRW. Elles ont été expulsées pour leur «refus de coopérer avec les forces d’occupation ou parce que leurs maris ou proches ont déserté l’ALS ou refusé d’adhérer à cette milice», ajoute HRW. Ces expulsions sont, le plus souvent, des «mesures punitives visant les familles de personnes suspectées d’activités de résistance contre l’occupation», indique l’organisation.
Une Libanaise et ses trois enfants ont été expulsés hier de la zone de sécurité au Liban-Sud, alors que cette pratique a été condamnée comme «crime de guerre» par l’organisation de défense des droits de l’homme Human Rights Watch. Iqbal Assad Khamis, une femme druze de 46 ans, et ses fils Safi, Achraf et Rifaat, âgés de 8 ans à un mois, ont été conduits par des miliciens de...