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Actualités - COMMUNIQUES ET DECLARATIONS

Diplomatie - L'ambassadeur américain reçu par le chef du Législatif Satterfield : les efforts de la France similaires à ceux des Etats-Unis

L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield a estimé hier que la visite aujourd’hui au Liban du ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine entrait «dans le cadre des efforts déployés par la France en vue de soutenir le processus de paix global» au Proche-Orient. Interrogé à l’issue d’un entretien avec le président de la Chambre Nabih Berry, M. Satterfield a précisé que l’objectif de la France était le même que celui des États-Unis. L’ambassadeur a par ailleurs indiqué avoir passé en revue avec M. Berry les résultats des démarches menées par Washington en vue de la reprise des négociations de paix. «Nous espérons que les pourparlers reprendront le plus tôt possible, afin qu’une solution globale soit conclue très rapidement», a-t-il dit. À propos de la tournée qu’il a effectuée au Liban-Sud en début de semaine, il a indiqué qu’elle lui avait fourni l’occasion, pour la première fois depuis sa nomination comme ambassadeur de son pays à Beyrouth, de s’informer des activités de la Finul (Force intérimaire des Nations unies au Liban) tant sur le plan de la sécurité que dans le domaine humanitaire. À un journaliste qui lui demandait chez qui il avait passé la nuit à Tebnine, l’ambassadeur a éludé la question, affirmant que Tebnine était une très jolie ville, qu’il était heureux de son séjour là-bas et qu’il espérait avoir de nouveau l’occasion d’y aller. À la question de savoir s’il s’attendait à un retrait anticipé des forces israéliennes du Liban-Sud, M. Satterfield s’est refusé à répondre, se contentant de répéter que les États-Unis œuvraient pour «une solution globale menant à une paix entre Israël et tous ses voisins». Il a toutefois réitéré ne pas être au courant d’un éventuel retrait partiel israélien du Liban-Sud. Interrogé également par la presse à l’issue d’un entretien avec le ministre de l’Information Anouar el-Khalil, il a indiqué avoir examiné avec ce dernier la situation au Proche-Orient en général. À la question d’un journaliste qui s’interrogeait sur l’authenticité de propos qui lui avaient été attribués dans la presse, et selon lesquels il aurait lancé un avertissement au Liban et à la Syrie les mettant en garde contre toute attaque contre l’armée israélienne après le retrait de celle-ci du Liban-Sud, et soulignant que, le cas échéant, ils devraient «se souvenir du Kosovo», le diplomate américain a été catégorique: «Ces propos ne sont pas vrais. Ce que rapportent les médias n’est pas toujours authentique», a-t-il assuré.
L’ambassadeur des États-Unis à Beyrouth David Satterfield a estimé hier que la visite aujourd’hui au Liban du ministre français des Affaires étrangères Hubert Védrine entrait «dans le cadre des efforts déployés par la France en vue de soutenir le processus de paix global» au Proche-Orient. Interrogé à l’issue d’un entretien avec le président de la Chambre Nabih Berry, M....