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Actualités - OPINION

Un géant nous quitte

C’est avec une profonde douleur que nous avons appris la triste nouvelle du décès de Me Khatchig Babikian, un confrère, un frère, un père et un ami sincère. Il a lutté farouchement contre la maladie qui l’a frappé, mais en vain parce qu’elle a pu l’emporter, l’arrachant douloureusement à sa famille, ses collègues, ses amis et sa patrie. Avec son départ, le Liban qu’il a si bien servi durant plus de 40 ans perd l’un de ses piliers. Babikian n’était pas un simple député mais un homme d’État dans tout le sens du terme. Sa présence dans les différents cercles du Parlement était si réelle, lui, l’homme courageux qui osait dire ce qu’il pensait, l’homme juste qui ne reculait jamais devant l’injustice. Sa présence aux séances de notre Assemblée conférait à celles-ci une ambiance de sérieux dans le travail. Dans les différents ministères dont il a eu la charge, il a prouvé l’efficacité de son travail et le bien-fondé de ses décisions. Le Liban perd aujourd’hui un politicien chevronné. Il perd aussi un grand juriste. Il perd enfin un grand pilier de la francophonie au Liban, un homme de cœur qui aidait les pauvres à surmonter les difficultés de la vie quotidienne. La communauté arménienne perd en lui un défenseur de ses droits légitimes, un digne représentant au sein du Parlement, un brillant ministre, connu pour sa probité et sa parfaite connaissance des différents portefeuilles dont il eut à s’occuper. Une belle figure disparaît de la scène libanaise. Un géant de la politique libanaise nous quitte. Sans Khatchig Babikian, le Parlement ne sera plus le même, alors que le Liban, la communauté arménienne et sa famille avaient encore tant besoin de lui. À sa famille, à la communauté arménienne et à tout le Liban, nos plus sincères condoléances. * Député de Beyrouth
C’est avec une profonde douleur que nous avons appris la triste nouvelle du décès de Me Khatchig Babikian, un confrère, un frère, un père et un ami sincère. Il a lutté farouchement contre la maladie qui l’a frappé, mais en vain parce qu’elle a pu l’emporter, l’arrachant douloureusement à sa famille, ses collègues, ses amis et sa patrie. Avec son départ, le Liban qu’il a si...