Iran La haine du Grand Satan reste intacte

Au cri de «Mort à l’Amérique», des dizaines de milliers d’Iraniens ont montré que leur haine du «Grand Satan» restait intacte, jeudi, pour le 20e anniversaire de la prise d’otages de l’ambassade des États-Unis à Téhéran. Devant le bâtiment devenu caserne des Gardiens de la Révolution islamique, des drapeaux américains et l’effigie de l’Oncle Sam ont été brûlés. Des enfants ont lu une déclaration qui accusait les États-Unis de s’être rendus «complices de crimes dans le monde entier et d’avoir maintenu et soutenu l’ancien régime» iranien. Un ancien chef des Gardiens de la Révolution a pris la parole pour promettre que la lutte contre l’Amérique ne connaîtrait pas de trêve. «Le combat de la nation iranienne est un combat contre le monopole que veulent s’arroger les États-Unis au mépris de tous les principes», a dit le général Mohsen Rezaie dans un discours interrompu à plusieurs reprises par le slogan «Pas de reddition». L’ayatollah Khamenei a exclu tout rapprochement avec les États-Unis.