Sfeir : halte à la dépendance

Le patriarche maronite, le cardinal Nasrallah Sfeir, a relevé hier «qu’une société qui compte sur une aide étrangère pour résoudre ses problèmes internes perd progressivement la notion de responsabilité et s’habitue à être dépendante d’autrui». «Cela anéantit le sens de la démocratie», a poursuivi le patriarche Sfeir. «L’éducation continue portant sur les principes de la démocratie repose sur la compréhension des grands courants de la société et sur la capacité de chacun d’assumer ses responsabilités», a-t-il déclaré. Et le patriarche maronite de poursuivre : «La famille constitue la base qui permet la formation à la vie sociale». Le cardinal Sfeir a souligné en conclusion que «la nouvelle génération se caractérise par son ouverture sur le monde et par l’intérêt qu’elle porte au respect des droits de l’homme».