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Actualités - CHRONOLOGIE

Expositions - Un panorama complet de la production actuelle L'art plastique contemporain à l'Université arabe de Beyrouth (photos)

Quatorze peintres libanais contemporains sont à l’honneur, jusqu’au 16 mai, à l’Université arabe de Beyrouth, où sont exposées soixante-huit de leurs toiles : Hussein Madi, Juliana Sarouphim, Wahib Bteddini, Chawki Chamoun, Mahmoud Safa, Fatmé el-Hage, Rached Bohsali, Hélène el-Khal, Maroun Hakim, Jamil Molaeb, Imad Abou Ajram, Élias Dib, Ali Chams et Haïbat Balaa Bawab. De grands noms, pour un panorama assez complet de l’art plastique contemporain libanais. — Les paysages surréalistes et colorés de Rached Bohsali (aquarelle) dégagent une atmosphère mystérieuse. — Les intérieurs et les extérieurs (collage) de Haïbat Balaa Bawab ont une âme. Fouillis de détails, habités ou pas, ils forment autant de cocons chaleureux où il fait bon vivre. — Les paysages abstraits de Jamil Molaeb (huile) sont des juxtapositions de lopins, de formes libres et de couleurs unies. — Imad Abou Ajram peint, avec beaucoup de réalisme, des maisons et des façades de différents styles architecturaux. Toutefois, les couleurs aqueuses qu’il utilise — violet, rose, vert… — confèrent une note abstraite à la toile. — Fatmé el-Hage exploite chaque centimètre de toile. Pour créer ses natures mortes et ses paysages, elle procède par couches généreuses et appuyées d’huile. Le résultat, spontané et chantant, dégage une impression d’imperfection. Et c’est de cette peinture à l’état brut que naît la poésie. — Entre figuratif et abstrait, les nus de Maroun Hakim (aquarelle), aux courbes généreuses, ont un je-ne-sais-quoi d’humoristique. Quant à ses paysages abstraits, ils sont clairs et lumineux. — Chawki Chamoun présente sept huiles abstraites. Des natures mortes aux couleurs éclatantes qui se détachent du fond blanc — ou blanc et noir — en une ligne horizontale. Ou encore, des paysages abstraits, traversés de formes géométriques. Comme une nouvelle manière de délimiter l’espace, de contenir l’essentiel. — Huiles abstraites également pour Hélène el-Khal qui plonge ses toiles dans un brouillard éthéré. Le thème, abstrait, est comme vu à travers une loupe. — Wahib Bteddini peint le terroir. Les montagnes du Chouf, une pêche, une nature printanière. Des paysages lumineux, où le vert se conjugue à tous les tons. — Les toiles abstraites d’Ali Chams sont des sortes d’espaces organisés, clairs et nets. On a l’impression de déchiffrer des photographies aériennes, toutes en détail. — Mahmoud Safa étale ses thèmes sur de larges surfaces. Ses toiles, qui rappellent les illustrations de contes pour enfants, montrent des cafés remplis d’hommes à tarbouche, fumant le narguilé ; la caverne d’Ali Baba ou encore des paysages aux maisons de tuile rouge, pleins de fraîcheur. — Les mixed-média d’Élias Dib sont l’expression de réflexions philosophiques. D’étranges compositions, d’obscures constructions, à déchiffrer à l’infini. — Juliana Sarouphim s’inspire des croyances populaires et combat le mauvais œil à travers trois œuvres abstraites, très tactiles (sable, acrylique, feuille d’or) où le «message» est mis en relief. Elle présente également deux visions féériques, où les caractères calligraphiés deviennent architecture. — Enfin, on retrouve les arabesques nerveuses de Hussein Madi ; ses vols d’oiseaux pleins de vie ; sa mer orientale, bleu de nuit.
Quatorze peintres libanais contemporains sont à l’honneur, jusqu’au 16 mai, à l’Université arabe de Beyrouth, où sont exposées soixante-huit de leurs toiles : Hussein Madi, Juliana Sarouphim, Wahib Bteddini, Chawki Chamoun, Mahmoud Safa, Fatmé el-Hage, Rached Bohsali, Hélène el-Khal, Maroun Hakim, Jamil Molaeb, Imad Abou Ajram, Élias Dib, Ali Chams et Haïbat Balaa Bawab. De grands...