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Actualités - CONFERENCES ET SEMINAIRES

Processus de paix Boueiz met en garde contre tout excès d'optimisme

L’ancien ministre des Affaires étrangères Farés Boueiz a affirmé mercredi soir que si la paix n’est pas réalisée dans la région d’ici le mois de février 2000, elle accusera un retard d’au moins deux ans et demi en raison des changements qui auront lieu au sein de l’Administration américaine. Selon lui, rien n’indique, jusqu’à présent, que la paix est proche. M. Boueiz a ainsi mis en garde contre tout excès d’optimisme à cet égard. L’ancien chef de la diplomatie libanaise a tenu ces propos à l’occasion d’un colloque organisé par le Centre des recherches juridiques et économiques présidé par M. Ibrahim Kanaan, en collaboration avec le Conseil juridique britannique au Moyen-Orient, sur le thème suivant : “Les négociations de paix et leurs répercussions sur le Liban”. Ont également participé à ce colloque, le président de l’association des industriels libanais Jacques Sarraf et Nawaf Moussaoui, membre du bureau politique du Hezbollah. Interrogé sur l’optimisme que Damas avait affiché à la suite de l’élection du Premier ministre Ehud Barak en Israël, M. Boueiz a répondu : «Quand j’ai pris connaissance de ce que disait la presse syrienne, je me suis inquiété. J’ai contacté alors les responsables syriens qui m’ont affirmé qu’il s’agissait simplement de propos de presse» , a-t-il ajouté. Convaincu d’autre part qu’Israël ne retirera pas ses forces du Liban-Sud conformément à la résolution 425, l’ancien ministre a estimé que toute évacuation revêtirait de ce fait un caractère tactique. En d’autres termes, il s’agira selon lui, de redéploiements bien plus que de retraits. Quant aux répercussions d’une paix éventuelle sur le Liban, M. Boueiz a affirmé qu’il y aurait à cette occasion plus de démocratie dans le pays.
L’ancien ministre des Affaires étrangères Farés Boueiz a affirmé mercredi soir que si la paix n’est pas réalisée dans la région d’ici le mois de février 2000, elle accusera un retard d’au moins deux ans et demi en raison des changements qui auront lieu au sein de l’Administration américaine. Selon lui, rien n’indique, jusqu’à présent, que la paix est proche. M. Boueiz a...