L’accord de Charm el-Cheikh, qui avait relancé en fanfare le 5 septembre le processus de paix israélo-palestinien, a connu hier son premier gros raté, avec le nouveau report, pour une durée indéterminée, d’une mesure déjà repoussée une première fois. Les Palestiniens ont attribué aux Israéliens la responsabilité de l’échec des négociations qui devaient leur permettre, à partir de dimanche, d’emprunter pour la première fois une route de 44 km reliant la bande de Gaza à la localité de Tarqumiyah, près de Hébron, à travers le territoire contrôlé par Israël. Le gouvernement israélien d’Ehud Barak, qui a fait du strict respect des accords signés un principe cardinal de sa politique, s’est efforcé de minimiser la portée de ce retard. Mais selon le ministre palestinien des Affaires civiles, Jamil Tarifi, qui dirige l’équipe de négociateurs palestiniens, «les discussions ont échoué à cause des Israéliens, qui ne veulent pas appliquer l’accord de Charm el-Cheikh». L’ouverture de ce passage est une mesure très importante pour les Palestiniens, à la fois sur le plan pratique et symbolique, compte tenu du morcellement des zones contrôlées par l’Autorité palestinienne. Mais politiquement, il s’agit aussi pour l’Autorité d’établir la continuité territoriale prévue par les accords d’Oslo de 1993 et indispensable à la viabilité d’une entité palestinienne.
L’accord de Charm el-Cheikh, qui avait relancé en fanfare le 5 septembre le processus de paix israélo-palestinien, a connu hier son premier gros raté, avec le nouveau report, pour une durée indéterminée, d’une mesure déjà repoussée une première fois. Les Palestiniens ont attribué aux Israéliens la responsabilité de l’échec des négociations qui devaient leur permettre, à...
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