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Actualités - CHRONOLOGIE

Ecoutes téléphoniques- Le débat se corse L'espionnage est général, accuse Berry

Deux jours après «la bombe» Dalloul sur le système d’écoutes téléphoniques installé par les États-Unis à Hazmieh, c’était hier au tour du chef du Parlement, M. Nabih Berry, de réaffirmer, catégorique, que les hommes politiques sont bel et bien espionnés. «Les écoutes existent sous toutes les formes : politique, sécuritaire et judiciaire», a-t-il insisté, pour la troisième fois en six jours. Le chef du Parlement, dont les proches affirment qu’il fonde ses assertions sur des «données bien précises», veut-il ainsi pousser le gouvernement dans ses derniers retranchements et l’amener à admettre que l’espionnage téléphonique existe bel et bien ? La question se pose étant donné le cafouillage officiel qui marque l’ouverture du dossier des écoutes. La note adressée par le chef du gouvernement, M. Sélim Hoss, au ministre de l’Intérieur, M. Michel Murr, lui faisant part de contradictions qu’il a dit avoir relevées dans les explications des chefs des services de sécurité avait d’ailleurs contribué à faire planer le doute sur les déclarations selon lesquelles les communications téléphoniques ne sont surveillées que pour des considérations d’ordre sécuritaire. Pour sa part, l’ancien ministre de la Défense doit communiquer la semaine prochaine au procureur de la République, M. Adnane Addoum, les informations qu’il affirme détenir sur le système d’écoutes qui serait installé à Hazmieh. À moins que des rebondissements ne canalisent l’enquête vers une autre direction.
Deux jours après «la bombe» Dalloul sur le système d’écoutes téléphoniques installé par les États-Unis à Hazmieh, c’était hier au tour du chef du Parlement, M. Nabih Berry, de réaffirmer, catégorique, que les hommes politiques sont bel et bien espionnés. «Les écoutes existent sous toutes les formes : politique, sécuritaire et judiciaire», a-t-il insisté, pour la troisième...