Un «compromis douloureux» sur le Golan et une «paix des braves» avec la Syrie. Telles étaient, en substance, les deux idées-forces réaffirmées hier par Ehud Barak peu avant son départ pour l’Allemagne et la France. S’il a cependant laissé entrevoir une ouverture au sujet du volet syro-israélien, M. Barak est demeuré, en revanche, intraitable sur la question de Jérusalem, «capitale éternelle» de l’État hébreu. «Ne vous faites pas d’illusion», a-t-il rappelé avoir dit aux colons israéliens installés sur ce plateau occupé en juin 1967 puis annexé, «pour faire la paix, il nous faudra faire un compromis douloureux». Tout en se déclarant prêt à conduire son pays vers un compromis afin de «rendre Israël plus fort», il prévoit des «négociations rudes sur tous les dossiers». M. Barak est parti dans la journée pour effectuer une visite officielle en Allemagne, avant de se rendre aujourd’hui à Paris, où le chef de la diplomatie syrienne Farouk el-Chareh a remis la semaine dernière au président Jacques Chirac un message du chef de l’État syrien Hafez el-Assad. Selon l’agence de presse syrienne Sana, M. Chirac a indiqué que la France était disposée à contribuer aux efforts internationaux pour la relance des négociations israélo-syriennes.
Un «compromis douloureux» sur le Golan et une «paix des braves» avec la Syrie. Telles étaient, en substance, les deux idées-forces réaffirmées hier par Ehud Barak peu avant son départ pour l’Allemagne et la France. S’il a cependant laissé entrevoir une ouverture au sujet du volet syro-israélien, M. Barak est demeuré, en revanche, intraitable sur la question de Jérusalem,...
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