Freiha ne soupçonne personne La voiture du président du CPRD aurait été sabotée

Le président du Centre pédagogique pour la recherche et le développement Nemr Freiha a estimé hier que «sa voiture avait été sabotée mais qu’il ignorait qui pouvait être derrière cet acte». M. Freiha a évoqué pour l’agence Markaziya les circonstances de cet incident. À la suite d’une tournée dans le Chouf, la Békaa et Zahlé samedi dernier dans la voiture du CPRD qu’il utilise habituellement en semaine, il était retourné à son domicile vers une heure du matin. Dimanche matin, alors qu’il se rendait avec sa fille au supermarché dans sa voiture privée, il s’est aperçu par hasard en démarrant que les freins ne fonctionnaient pas. Après les avoir examinés, il a remarqué un manque anormal d’huile et conclu que le conduit des freins avait été sectionné. «Mon mécanicien m’a affirmé que le conduit avait été coupé avec une lame de rasoir ou quelque autre objet effilé, c’est alors que j’ai appelé les agents de sécurité et que l’enquête a commencé», a indiqué le président du CPRD. «La révision de la voiture à laquelle j’ai procédé avant de démarrer a sauvé ma vie et celle de ma fille», a-t-il ajouté. M. Freiha s’est toutefois abstenu de faire un lien entre la réforme qu’il a entamée au CPRD et cet accident. «La réforme vient juste de débuter et le CPRD a besoin de changements radicaux», a-t-il affirmé. «Je suis incapable de dire si cette opération est susceptible de mettre ma vie en danger et je n’ai jamais fait de mal à personne», a poursuivi M. Freiha. «Si j’avais soupçonné quelqu’un, je l’aurais accusé directement», a-t-il ajouté. Le président du CPRD a indiqué dans sa déposition à la police «qu’il n’avait aucun problème personnel ou familial, ce qui rendait encore plus pénible l’explication de ce méfait». «Je travaille dans l’éducation et pas dans la politique; toute cette affaire me surprend énormément», a-t-il enfin affirmé.