Rechercher
Rechercher

Actualités - CHRONOLOGIE

Nations Unies - Hoss s'entretient du processus de paix avec son homologue français Jospin : Paris est à la disposition de ses amis(photo)

Les Premiers ministres libanais et français Sélim Hoss et Lionel Jospin se sont entretenus hier matin à New York de la relance du processus de paix au Proche-Orient et de l’aide que la France pourrait apporter à ce sujet. À l’issue de la rencontre qui s’est tenue en marge de la 54e session de l’Assemblée générale de l’Onu, M. Jospin a souligné que le processus de paix «passe par un dialogue confiant entre les Israéliens et les Palestiniens. Toutefois, cela n’a de sens que si tous les problèmes de la région sont posés, le problème des contacts entre Israël, la Syrie et le Liban est évidemment crucial», a-t-il ajouté. «La France est toujours à la disposition de ses amis pour aider naturellement à ces discussions», a rappelé M. Jospin. Le problème des contacts avec Israël, c’est effectivement là où le bât blesse, selon M. Sélim Hoss. De fait, dans une interview accordée à l’envoyé de la Voix du Liban à New York, le chef du gouvernement a exclu toute annonce d’une reprise des pourparlers à cette occasion. «Cette affaire reste compliquée puisqu’on en est toujours au point où les négociations se sont arrêtées en 1996», a-t-il dit avant de préciser : «Aucune relance des pourparlers n’est possible si les problèmes en suspens avec Israël ne sont pas réglés». Selon lui, il y a une grande différence dans ce cadre entre la position syrienne et la position israélienne qui se caractérise par l’atermoiement. L’État hébreu tente de fuir ses engagements. S’il persiste dans cette attitude, précise M. Hoss, une relance des pourparlers demeurera pratiquement impossible. C’est là où intervient le rôle des grandes puissances telles que les États-Unis et la France, indique-t-il. Que dira le président du Conseil dans le discours qu’il prononcera jeudi devant l’Assemblée générale de l’Onu ? Grosso modo, il expliquera la position du Liban par rapport au processus de paix et décrira la situation tragique qui prévaut au Sud du pays en raison des agressions permanentes perpétrées par l’armée israélienne. Dans ces conditions, M. Hoss ne se risque pas à fixer une date – même approximative – à la reprise des pourparlers de paix. D’après lui, en effet, tout dépend de l’État hébreu qui doit, pour cela, se départir de son intransigeance. Rencontre avec Bouteflika Mis à part le Premier ministre français, M. Hoss devrait également rencontrer, en marge des travaux de la session, le président algérien Abdel Aziz Bouteflika, et les ministres des Affaires étrangères italien, iranien, russe et égyptien. Par ailleurs, le chef du gouvernement libanais devait être invité en soirée à un dîner offert en son honneur par le représentant du Liban à l’Onu, M. Sélim Tadmouri. La veille, dimanche, M. Hoss avait rencontré à son escale à Paris le ministre syrien des Affaires étrangères Farouk el-Chareh avec qui il s’était concerté au sujet des derniers développements dans la région. Les deux hommes sont convenus de poursuivre leurs entretiens ce matin à New York. Rappelons enfin que la délégation libanaise qui accompagne M. Hoss au siège de l’Onu est formé de M. Tadmouri, de l’ambassadeur à Washington Farid Abboud, du conseiller diplomatique du président Hoss, M. Yahia Mahmassani et du consul général à New York, Hassan Saad.
Les Premiers ministres libanais et français Sélim Hoss et Lionel Jospin se sont entretenus hier matin à New York de la relance du processus de paix au Proche-Orient et de l’aide que la France pourrait apporter à ce sujet. À l’issue de la rencontre qui s’est tenue en marge de la 54e session de l’Assemblée générale de l’Onu, M. Jospin a souligné que le processus de...