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Actualités - REPORTAGES

La reine Rania à la rencontre des orphelins(photos)

De l’institut des études sur la condition féminine dans le monde arabe de la Lebanese American University (LAU) à l’orphelinat islamique de Tarik Jdidé, la reine Rania a continué hier sa tournée, pour la seconde journée consécutive, avant de prendre l’avion en matinée en compagnie de son époux, le roi Abdallah II de Jordanie. La visite de la reine à l’institut des études sur la condition féminine à la LAU est venue confirmer l’intérêt que porte la souveraine à la situation de la femme, qu’elle suit, paraît-il, de près dans son pays. Elle a été accueillie par Mme Mona Khalaf, directrice de l’institut, Mme Leila Nehmé, vice-présidente des affaires estudiantines et M. Samir Constantine, directeur des relations publiques. Durant son entretien, la reine Rania a demandé à Mme Khalaf plus de précisions sur le rôle de l’institut dans les changements législatifs concernant la femme au Liban. Elle s’est également informée sur les projets de l’institut ainsi que sur les minicrédits offerts par cet organisme. Mme Khalaf a précisé que les principaux objectifs de cet institut sont de renforcer les relations entre tous ceux qui sont concernés par la condition féminine dans les pays arabes, conscientiser les sociétés arabes sur la situation des femmes de cette région, et de mettre en lumière les acquis sociaux qui ne sont possibles que si la femme peut réaliser son potentiel et être intégrée à la société. À l’orphelinat islamique, la reine Rania, toujours accompagnée de Mme Nasser Saïdi et de la princesse Zein, sœur du roi, a été accueillie par M. Mohammed Barakat, directeur de l’association, accompagné d’autres responsables de l’orphelinat, ainsi que par des dizaines d’enfants qui agitaient des drapeaux jordaniens et libanais et regardaient avec enthousiasme la prestigieuse invitée. Témoignages de veuves L’orphelinat islamique est organisé en plusieurs départements : un réservé aux très jeunes orphelins, l’autre aux jeunes filles, le troisième aux personnes âgées, le quatrième à l’enseignement technique, le cinquième aux personnes handicapées, etc. Tous les pensionnaires, ou une grande partie d’entre eux, étaient regroupés dans la grande cour du bâtiment de Tarik Jdidé, chaque groupe portant une pancarte signalant le nom du département auquel il appartient. Des tonnerres d’applaudissements retentissaient à chaque apparition de la reine qui a pratiquement visité tous les locaux. Des veuves étaient là avec leurs enfants, se pressant pour approcher la souveraine. D’ailleurs, c’est avec des veuves qu’elle a eu son premier entretien. L’une d’entre elles lui a raconté comment, après avoir perdu son mari, elle est arrivée à reprendre une vie normale avec l’aide de l’association. Elle a rejoint le programme Aman (sécurité) de l’orphelinat islamique en 1981. Depuis, elle a réussi à décrocher un diplôme et à assurer la scolarité de ses enfants. «C’est remarquable ! (Ma cha’a allah !)», a répondu la reine, selon des témoins. Arrivée à l’école technique, après avoir traversé une cour de récréation et salué ou embrassé des enfants à son passage, la reine a été accueillie par un jeune pensionnaire qui s’est chargé de lui fournir les explications nécessaires. D’un air très assuré, il lui a souhaité la bienvenue et lui a énuméré les disciplines étudiées dans l’établissement. Mais c’est M. Barakat qui a prodigué le gros des explications à la reine, l’accompagnant pendant toute sa tournée. Il a déclaré aux journalistes qu’il avait discuté avec elle du nouveau programme pour l’amélioration de la condition féminine de l’association. Il a précisé que la question d’éventuelles aides à l’orphelinat n’a pas été soulevée. «Nous n’acceptons pas d’aides de l’extérieur», a dit M. Barakat. «Nous coopérons souvent avec les associations jordaniennes sans pour autant qu’il y ait d’échanges financiers. D’ailleurs, le fait que la reine ait choisi de visiter notre orphelinat est assez symbolique et témoigne de son intérêt pour la situation des orphelins, des handicapés et des personnes ayant besoin d’assistance». La reine a quitté l’orphelinat, dernière étape de sa visite au Liban, laissant dans les mémoires des personnes présentes le souvenir d’une dame au grand cœur.
De l’institut des études sur la condition féminine dans le monde arabe de la Lebanese American University (LAU) à l’orphelinat islamique de Tarik Jdidé, la reine Rania a continué hier sa tournée, pour la seconde journée consécutive, avant de prendre l’avion en matinée en compagnie de son époux, le roi Abdallah II de Jordanie. La visite de la reine à l’institut des études sur...