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Actualités - CHRONOLOGIE

Espionnage La mamie-barbouze ébranle les services secrets britanniques

L’affaire de la «mamie-espionne», qui a transmis pendant un demi-siècle en toute impunité des secrets nucléaires britanniques à l’Union soviétique, risque de laisser des traces dans les services secrets de Sa Majesté. La presse, friande outre-Manche de ce genre d’histoires, est tout bonnement scandalisée. Pour Fleet Street, il n’est pas acceptable que les services secrets se soient comportés comme un État dans l’État et que le gouvernement actuel ait exclu de poursuivre, voire même d’interroger la grand-mère indigne et impénitente, âgée aujourd’hui de 87 ans. Cette octogénaire, dont le nom de code était «Hola», a commencé à espionner pour Moscou en 1945. Les journaux britanniques distillent depuis plusieurs jours des «révélations» sur le plus grand scandale d’espionnage de la génération. Tout ce remue-ménage laisse apparemment de marbre la «mamie rouge». Melita Norwood, qui ne boit son thé que dans une tasse à l’effigie de Che Guevara, ne regrette rien. «Je sais que si c’était à recommencer, je ferai probablement la même chose». Même la prison ne lui fait pas peur. «J’en profiterai pour convertir mes codétenues aux causes qui me sont chères. En plus, je lirai les œuvres de Karl Marx que je n’ai jamais réussi à finir», dit-elle sûre de son bon droit.
L’affaire de la «mamie-espionne», qui a transmis pendant un demi-siècle en toute impunité des secrets nucléaires britanniques à l’Union soviétique, risque de laisser des traces dans les services secrets de Sa Majesté. La presse, friande outre-Manche de ce genre d’histoires, est tout bonnement scandalisée. Pour Fleet Street, il n’est pas acceptable que les services secrets se...