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Actualités - CHRONOLOGIE

Timor - Ultimatum occidental, le FMI suspend son aide La communauté internationale se mobilise(photo)

L’Onu a sommé hier l’Indonésie d’accepter «sans délai» une force internationale pour restaurer la sécurité au Timor-Oriental sous peine de devoir rendre compte de «crimes contre l’humanité». Si Djakarta «refuse de le faire», il devra répondre de ce qui pourrait être des «crimes contre l’humanité», a déclaré le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan lors d’une conférence de presse. «Dans tous les cas, les responsables de ces crimes devront en rendre compte», selon M. Annan. Les milices pro-indonésiennes, avec la complicité des forces armées, sèment la terreur, tuant, pillant, incendiant, depuis qu’une écrasante majorité d’Est-Timorais ont choisi l’indépendance lors d’un vote organisé le 30 août par l’Onu. Le président américain Bill Clinton a de son côté haussé le ton hier en sommant l’Indonésie de faire «marche arrière» au Timor-Oriental, alors que cette crise, la plus importante depuis celle du Kosovo pour la communauté internationale, place Washington dans l’embarras. L’aide de l’armée indonésienne aux violences commises par les milices au Timor-Oriental est «tout simplement inacceptable», a déclaré M. Clinton. Par ailleurs, la frégate Vendémiaire de la marine française a appareillé de Nouméa, en Nouvelle-Calédonie, pour rejoindre une zone proche du Timor-Oriental, a annoncé hier soir le ministère français de la Défense. «Compte tenu de la situation qui sévit actuellement au Timor-Oriental, la France a décidé de prendre des mesures de précaution», a expliqué le ministère de la Défense dans un communiqué. Cette pression internationale intervient alors que le Fonds monétaire international a suspendu son programme économique avec l’Indonésie.
L’Onu a sommé hier l’Indonésie d’accepter «sans délai» une force internationale pour restaurer la sécurité au Timor-Oriental sous peine de devoir rendre compte de «crimes contre l’humanité». Si Djakarta «refuse de le faire», il devra répondre de ce qui pourrait être des «crimes contre l’humanité», a déclaré le secrétaire général de l’Onu Kofi Annan lors d’une...