La libération hier par Israël d’un premier groupe de 199 prisonniers palestiniens prévue par l’accord de Charm el-Cheikh consacre la relance effective du processus de paix israélo-palestinien. Dans le même temps, négociateurs israéliens et palestiniens se sont réunis à Jérusalem et ont mis au point les modalités du prochain retrait militaire israélien de Cisjordanie, qui aura lieu au plus tard lundi. Les négociateurs israéliens ont remis à leurs homologues palestiniens une carte militaire du retrait afin que le président Yasser Arafat l’approuve. Le gouvernement d’Ehud Barak avait donné son feu vert mercredi à ce retrait, qui portera sur une superficie de 7 % de la Cisjordanie et permettra à l’Autorité palestinienne d’en contrôler administrativement 36 %. Lundi, seront également lancés officiellement les négociations sur le statut final des territoires palestiniens, à Erez, le principal point de passage entre Israël et la bande de Gaza, en présence notamment de l’émissaire américain pour le Proche-Orient Dennis Ross. Ces développements en rafale illustrent le déblocage du processus de paix israélo-palestinien engagé par la signature à Charm el-Cheikh d’un accord sur l’application du mémorandum de Wye Plantation d’octobre dernier. Du point de vue palestinien, la libération de ces 199 détenus constituait le premier test de la bonne foi de M. Barak, après l’impasse dans laquelle se trouvait le processus de paix.
La libération hier par Israël d’un premier groupe de 199 prisonniers palestiniens prévue par l’accord de Charm el-Cheikh consacre la relance effective du processus de paix israélo-palestinien. Dans le même temps, négociateurs israéliens et palestiniens se sont réunis à Jérusalem et ont mis au point les modalités du prochain retrait militaire israélien de Cisjordanie, qui aura lieu...
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