Accidents de travail Pas de recensements précis

Les accidents et les maladies liés au travail ont fait l’objet d’un séminaire qui a entamé ses travaux hier à l’hôtel Commodore. Cette conférence porte sur les statistiques qui permettent de recenser le nombre de ces accidents. Elle a lieu sous le patronage du ministre des Affaires sociales, M. Michel Moussa, qui était représenté à l’inauguration par le président de l’Office national de l’emploi, M. Moussa Gédéon. Étaient présents le directeur de l’Institut arabe de la santé et de la sécurité de l’emploi, M. Mahmoud Ibrahim, une délégation de l’Organisation mondiale du travail présidée par M. Nabil Watfé, le représentant des industriels, M. Saïd Hamadé, et le représentant de l’Union des Chambres libanaises, M. Rachid Beydoun. L’absence d’un représentant de la CGTL a été remarquée. Au cours de son allocution, M. Gédéon a soulevé l’absence de recensements précis des accidents de travail. Il a invité tout le monde à «collaborer pour faire face à un problème qui, s’il reste irrésolu, ne représente pas seulement un danger pour les travailleurs mais alourdit les pertes des entreprises en congés-maladies et frais supplémentaires». Par ailleurs, M. Gédéon a remarqué que «la protection du travail passe par la protection du travailleur, dans une époque où le progrès technologique voit les accidents professionnels se multiplier». Il a révélé que «les solutions aux accidents de travail ont toujours été au centre des préoccupations du ministère, de l’Organisation mondiale du travail et de l’Organisation arabe du travail». Cela s’est matérialisé, selon lui, par une conférence organisée en mai, et par une session de formation de formateurs à la sécurité du travail et de son environnement. «L’objet de cette conférence est de montrer l’intérêt des statistiques, comment en tirer les conclusions, les répertorier, et les analyser», a poursuivi M. Gédéon. «Un autre objectif est d’unifier les techniques de recensement dans les pays arabes. Cela a été suggéré par l’Institut arabe de la santé et de la sécurité de l’emploi».